FOLKEARTH Rulers of the sea [ 2010 ] |
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CD Durée : 49.29 Style : Pagan heavy folk metal |
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TECHNIQUE |
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Chronique : 11 avril 2010 , réalisée par SINISTRE.13 | ||||
Folkearth est un concept plus qu'une formation. Né en 2003 sous l'égide d'un certain Metfolvik, Folkearth ne s'attache pas à réunir deux, trois, ou quatre personnes pour faire parler la poudre mais l'Europe entière ! En effet, l'idée première est de rassembler sous une seule et même bannière toute une pléthore de musiciens, venus des quatre coins de l'Europe, et réunir toutes les influences aussi bien musicales que littéraires (mythologie nordique, celte, grecque) du folklore européen ! Un projet ambitieux et audacieux qui a finalement eu son effet puisque c'est en 2004 que le premier album de la tribu voit le jour ! 'a nordic poem', qui réunit pas moins de quinze troubadours, séduit par la cause pagan ! Le record étant battu en 2006 lors du second album 'by the sword of my father' puisque 31 barbares venus de huit pays se présentent pour pousser la chansonnette à leur tour ! Quelques albums - six au total et années plus tard, nos voyageurs sont de retour, et débarquent sur nos plages glacées avec un nouvel opus 'rulers of the sea', là aussi toujours cette idée de partage et de rencontre puisque une fois de plus du monde est au rendez vous ! Avec la participation de neuf nationalités, dont la France et la principauté de Monaco ! Le tout mixé et enregistré sous la houlette du chef d'orchestre Thanos (Athanasios Karapanos) ! Musicalement ce dernier opus s'inscrit sans surprise dans la lignée des précédents à savoir une forte orientation folk pagan pseudo guerrière avec l'utilisation d'instruments classiques (flute, mandoline, violon) accouplés à une base purement heavy metal, dont on pourra regretter l'absence remarquée d'une batterie aux sonorités naturelles. Un comble ! Remplacé par un 'beat' froid comme la mort désagréable et pas vraiment à sa place, tout comme le chant tantôt supporté par la Lituanie ou l'Italie selon les chansons et qui partagent tout deux cet amour inconditionnel de la fausse note ! La production très faible n'arrange pas vraiment les choses, l'inspiration souvent proche du zéro non plus ! Rien ne semble vouloir se détacher vraiment, les mélodies ne trouvent aucune vibration et se perdent rapidement dans le néant une fois les notes jouées. 'byzantine pincess' marque la conclusion de cette laborieuse représentation qui marque à n'en pas douter les limites d'une certaine vision communautaire certes courageuse mais qui bâclée, perd tout de son intérêt. 'Rulers of the sea' est une véritable déception, car si le concept est plutôt original et très enthousiasment sur le papier, le contenu lui l'est beaucoup moins, prévisible, sans saveur, et surtout dont le niveau technique pas toujours égal, donne du fil à retordre aux tympans les plus affutés. Pas sûr que le drakkar n'arrive à rallier la prochaine terre tant son bois semble vermoulu. Prions Odin, Thor et les autres pour que la prochaines fois nos terres ne soient pas visibles. |
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