CHRONIQUES ALBUMS

Drifting Through The Void, tel est le nom du nouveau méfait du groupe de black métal suédois Svarti Loghin.
Pour vous présenter un peu ce groupe, sachez qu’il existe depuis 2006 et que cette année 2010 marque la sortie de leur troisième réalisation.
Le style musical dans lequel ils évoluent est un black métal extrêmement mélodique voir même planant avec des éléments dark !

Ici, point de guitare ultra saturées, ni batterie ravageuse et des riffs à se déboiter la nuque.
Non ici les guitares se veulent très douces, mélodiques, planantes. Les claviers sont ici présents pour renforcer de manière considérable le côté mélodique.
Le seul élément black de cette formation est la voix du chanteur.
Ce dernier propose un registre très plaintif et criard qui s’emboite parfaitement avec le registre musical des instruments ! La maitrise de cette voix est parfaite il n’y a rien à redire dessus.
De plus je tiens à préciser que notre vocaliste ne se contente pas de son registre vocal black, il nous propose également un chant clair somptueu.

Pour être honnête je ne suis pas particulièrement fan de ce genre de black métal extrêmement mélodique. D’ailleurs à ce niveau là je ne sais même pas si la notion de black métal s’applique ici. Je dirai qu’il s’agit plus d’un dark métal à tendance black.
C’est donc avec d’énormes préjugés que je m’apprêtais à donner un avis sur l’univers de ce groupe suédois.

Franchement l’introduction avec ce côté triste et mélancolique, le bruit d’un ruisseau et le chant d’un oiseau auront réussi à m’entrainer dans le voyage qu’est Drifting Through The Void.
Et la suite risque de vous emporter loin, très loin, plus loin que vous ne pouviez l’imaginer.
Ces mélodies sont comme une rampe de lancement pour nos émotions, une fois qu’elles pénètrent notre cerveau, on ne peut que les laisser prendre le contrôle de nos pensées.
Cette absence totale de contrôle émotionnel dure presque 48 minutes et c’est avec une tristesse énorme et une sensation de manque, que l’on se sent presque obligé de relancer notre mange disque et de repartir en voyage.

La production de cet album est très propre et heureusement car comme ça le voyage pour lequel nous embarquons n’en est que plus intense et plus profond. Il n’y a rien à dire dessus.

Si je devais dégager de cet album un point négatif, je dirai que parfois quelques mélodies se ressemblent légèrement. Mais ce souci est tellement infime qu’il n’en dérange aucunement l’écoute.

Pour conclure sur cette production de Svart Loghin, je dirai qu’elle est en train de me réconcilier avec un genre pour lequel je n’étais pas particulièrement fan.
De plus, si vous avez besoin de vous évader, de ne plus penser à rien et bien je vous conseille de vous jeter sur ce disque, vous ne le regretterez pas !
La copie que nous livre notre groupe suédois en cette année 2010 est une copie quasi parfaite avec quasiment aucunes fautes !
Nuls doutes que la prochaine production de Svarti Loghin sera attendue de pied ferme maintenant.
En attendant profitez donc de cette sublime offrande !