CHRONIQUES ALBUMS

Originaires de St-Louis, Missouri et maintenant basés à Los Angeles, les rockers de BULLETS AND OCTANE ont sorti fin 2009 un double album intitulé « Laughing In The Face Of Failure ». En fait ce n’est pas un nouvel album mais le regroupement de « Song For The Underdog » (2007) et « Bullets And Octane » (2009) qui n’étaient pas disponibles en Europe à leur sortie. Au total nous avons plus d’une heure de punk/rock Californien à l’écoute et l’occasion de mieux faire connaissance avec BULLETS AND OCTANE qui ne semble pas être très connu dans nos contrées.

Je ne vais pas chroniquer un par un les deux disques de ce double album, mais en faire une critique commune, car après une audition minutieuse tout se ressemble ou presque avec le quintette keupon des USA.
Nous ne parlerons pas ici d’originalité loin s’en faut avec du punk à la SOCIAL DISTORTION et autre BAD RELIGION. C’est tantôt mou limite punk à roulette et même pop, tantôt énervé. Mais à ce moment-là « get a grip » (accrochez-vous) car la voix devient forcée et assez désagréable. Même si ici on voudrait bien avoir, le temps d’un morceau, l’air un peu brut, un peu sauvage et un peu « dirty », ça ne passe pas très bien. Au final ça ne donne pas grand-chose et il faut faire un sérieux tri pour trouver quelques compositions un peu accrocheuses. Le reste est bien trop souvent décevant car avec deux guitaristes l’envoi est vraiment trop souvent minimaliste et la section rythmique reste dans un binaire en roue libre.
Pourtant avec quatre albums au compteur depuis la première démo de 2003 et des premières parties de tournées intéressantes, le combo aurait du percer depuis longtemps. Mais il me semble que les ricains cultivent un certain style "ronronnant" et un laisser aller de concerts en tournées sans plus de volonté d’en découdre.

En conclusion nous avons une formation qui semble se faire plaisir mais ne cherche pas à accrocher un public particulier avec des galettes sans saveur. Peut-être qu’en live l’émotion est tout autre, il faudrait le vérifier , mais là c’est une autre histoire !