THE BLACK LEAGUE Ghost Brothel [ 2010 ] |
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CD Durée : 52.53 Style : Rock/metal'n roll |
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Infos : | ||||
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Chronique : 26 février 2010 , réalisée par S.Y.L. | ||||
Le metal? C'est aussi une sorte d'éponge pouvant intégrer tous les styles de musique et toutes les sonorités imaginables. Après avoir vu du metal avec des apports électroniques, du metal rapide, du metal lent, du metal avec des cornemuses, du metal avec des synthétiseurs, du metal avec des chœurs d'opéra? Et bien visiblement beaucoup de musiciens en avaient assez de tout ces éléments et une nouvelle vague d'artistes est apparue avec comme ligne directrice un retour vers les fondamentaux : du groove, et du rock n'roll baby ! Inspirée par le retour de la scène glam en Suède, au tour de la finlande de laisser de coté ses virtuoses pour présenter un visage plus « old school » avec le nouvel album de The Black League! Finlandais The Black League? Encore faut il le savoir puisqu'effectivement, les sonorités produites sur « Ghost Brothel » n'incitent guère à regarder vers le nord, mais plus au delà de l'atlantique. Hello cow-boy, met ton stetson et à moto vers l'ouest sauvage! Que tout ceux qui aiment le coté metal/rock sudiste et le bon growl travaillé au whisky et à la nicotine lèvent la main. Et le groove! Surtout n'oubliez pas le groove! C'est une ambiance toute particulière qui se dégage de "Ghost Brothel", l'album oscillant entre des titres rythmés (« No parole ») à écouter fenêtre ouverte au volant de son pick up, ou des ballades bluesy collant plus avec l'atmosphère d'un rade poussiéreux en bordure d'autoroute (« Bipolar meltdown ») avec pour structure de base des guitares viriles et une basse permanente venant donner une texture et un caractère bien charpenté à chaque titre. The black league ratisse alors un public large, du rock sudiste au stoner, chacun y trouvera son compte, malgré un chant un peu maniéré, mais qui a le bon goût d'éviter le « oh yeah » à la fin de chaque chanson, même si parfois celui ci est très proche. Bien sûr, il sera possible de reprocher à "Ghost Brothel" une certaine constance sonore mais l'album dégage cependant des pistes plus expérimentales comme le final et bien nommé « Heavy downer » plus chaotique et lourd. En intercalant ballade/titre plus vif et en jouant sur les variations de tempos, l'album parvient toutefois à éviter la monotonie dommageable à certains album de stoner parfois trop linéaires par exemple. Ici pas d'étalage technique, The Black League a trouvé un sacré bon équilibre, mettant en évidence des musiciens ayant un certain toucher (à voir du coté des fûts avec des sections peu explosives mais au sacré sens du rythme). Envie d'un petit road trip sur les routes finlandaises? Besoin d'un retour aux sources loin des surenchères instrumentales et des excès de vitesse des virtuoses du métal? Un ptit Jack' et un coup de "Ghost Brothel" et c'est parti et en compagnie de la plus sudiste des formations nordiques. |
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