CHRONIQUES ALBUMS

MUDER THERAPY, la nouvelle sensation de brutal-death, nous vient d’Italie. Ne partez pas même si vous avez été un peu déçus récemment comme moi par les prestations live de leurs compatriotes de NATRON jouant dans la même catégorie.
MURDER THERAPY a été formé en 2007 par le guitariste Francesco D’Adamo (CRYPTYC THEORY) avec Riccardo et Simone (ex-CREATION OF MADNESS). Après avoir complèté le line-up, ils nous présentent tout d’abord un EP quatre titres « The Therapy » en 2008 assez bien accueilli dans l’ensemble. Ce qui leur permet en autre d’être signés par Deity Down Records. Et puis pour concrétiser cela ils sortent fin 2009 leur premier album « Symmetry Of Délirium » que nous allons essayer de disséquer ci-après.

Ici pas de longs morceaux puisque une grosse demi-heure suffit aux neuf compositions enregistrées presque dans l’urgence à première vue. Ici le death se veut technique et psychotique, toujours sur le fil du rasoir le séparant du grindcore. D’ailleurs les vocaux sont bien convenus entre grunts et réponses criardes un peu comme le ferai NAPALM DEATH, mais sans plus. Je pencherai plutôt vers des échappées stressantes se situant entre DERANGED et DYING FETUS. Le côté technique est cependant un peu étouffant de part des blasts continus et des riffs déstabilisants nous décapant la cervelle sans répit.
Conséquence, l’avalanche des deux tiers des morceaux finit par devenir monotone à la longue, linéaire tout simplement. Un peu d’ouverture moins speed de temps en temps pourrait aérer le tout. Il faut attendre les deux derniers titres « Asymmetry » et « Delirium » pour avoir un semblant d’originalité avec de bonnes polyrythmiques et des riffs inventifs plus accrocheurs.
Comme quoi le quintette Bolognais pourrait améliorer sa sauce en creusant un peu et pourrait devenir redoutable dans le style. Alors, patience, nous verrons si la suite de leur aventure confirme nos espoirs, car pour une fois qu’un combo transalpin tient le bon bout, il ne faut pas le perdre de vue.

Pour l’instant « Symmetry Of Delirium » vaut quand même le détour même si rien n’est encore joué dans leur démarche, alors comme dirai l’autre « wait and see ».