PANDEA
soylent green [ 2010 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 59.08
Style : opéra métal progressif
  Infos :
  Contact label : http://www.puresteel-records.com
  Contact groupe : http://www.pandea-music.de http://www.myspace.com/pandearockband
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 18 février 2010 , réalisée par Romike
   
Pandea est un projet d’opéra rock/métal réunissant pas moins de 16 musiciens plus ou moins connus dans le vaste monde du métal. A la tête de cette bande, Mario Lemole du groupe Mind Odyssey, qui n’est pas inconnu par les amateurs de métal progressif. C’est le « chef d’orchestre » de cet opéra qui reprend ici l’histoire du vieux film de science fiction « Soleil vert » (du titre original « Soylent green » qui est d’ailleurs le titre de cet album) paru en 1973 !

En tout cas, on peut parler de concept album pour ce « Soylen green » mais qui n’est surement pas à la hauteur d’un « Operation : mindcrime » de Queensryche ou encore d’un « Misplaced childhood » de Marillion même si on en trouve des similitudes au niveau des parties chorales ou instrumentales (« hands tied up »). On sent tout de même que le projet a pris le temps de murir tellement les chœurs chantés sur la plupart des morceaux deviennent, au fil des écoutes, de véritables hymnes ! Le contenu du disque en lui-même pourrait rappeler les nombreux concepts albums de Ayeron ou encore le style joué habituellement par les Queensryche ou autres Gamma ray. La palette d’influence est ici bien variée.
Mais la recette pour un bon album conceptuel n’est pas bien utilisée dans cet opus. La pochette pour commencer n’est pas à la hauteur d’un tel projet, fade et très simple, elle n’attire pas plus que ça notre regard, le son est très faiblard par rapport aux moyens mis en œuvre et au talent de producteur de Dan Uhden. Quand à la musique proposée, agrémentée par cette quinzaine d’instrumentistes expérimentés, on est loin, à des années lumières même, d’un « Scenes from a memory » du « petit » quintette américain Dream theater et qui comporte pourtant le même nombre de pistes (12)…comme quoi, on peut faire un projet de cent musiciens, si la mayonnaise ne prend pas entre eux, il n’y aura pas grand-chose à en tirer…

Pour finir, l’album n’est pas mauvais dans son intégralité, au contraire, on peut y trouver des parties intéressantes, surtout au niveau des chorus qui sont ici le point essentiel de l’histoire mise en scène. La musique elle étant plus sobre, le style d’opéra rock mélodique suffit amplement pour l’appellation de ce « Soylent green » signé Pandea.







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