KRUGER For death, glory, and the end of the world [ 2010 ] |
||||
CD Durée : 46.56 Style : Post core |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
:: LIRE L'INTERVIEW :: | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 13 février 2010 , réalisée par S.Y.L. | ||||
Voilà déjà un bon moment que Pavillon666 garde un œil avisé sur Kruger depuis ses débuts, une attention toute légitime à vue de la progression de ce groupe qui au fil des ans n'a cessé d'évoluer et de perfectionner son style aussi bien sur album ( et un « Redemption through looseness » très remarqué) que lors de prestations live qui en chaque occasion, ont marqué les esprits. C'est avec un plaisir non dissimulé que s'écoute donc la dernière réalisation des suisses « For death, glory, and the end of the world » qui enfonce le clou, si besoin était. Car le clou, les helvètes l'avait déjà enfoncé bien profondément dans la masse de chêne avec leur réalisation précédente, mais il existe des groupes allant toujours plus loin, Kruger en fait partie. Un auditeur averti en vaut deux : pour plonger dans la musique du groupe, mieux vaut être bien entrainé celle ci étant dense telle une mer des sargasses. Le son y est brut, épais, le mélange de growl abrasif et trainant associé à de lourds voiles de guitares est particulièrement saisissant, harponne l'esprit et l'entraine au cœur de compositions jouant sur les variations de tempo. Entre rage, puissance et lourdeur « For death, glory and the end of the world » libère un post core à l'impact direct, où les arrangements complexes demeurent parfaitement clairs et audibles. Pas question pour Kruger de partir dans des melis melos techniques incompréhensibles, tout est question de dosage et d'équilibre, et la balance est ici impeccable entre degré mélodique et exécution technique. L'album pourrait alors se représenter sous la forme d'un bloc solide avec comme électrons libres, des soli guitares jaillissant et disparaissant tout aussi vite; le bloc vient à être coupé en deux par le planant et bien nommé « Centre », une césure permettant de casser le rythme, de rompre le voile de densité sonore pour mieux retrouver celui ci en deuxième partie. Le post core est il le nouveau son du métal? Toujours est il qu'avec Kruger, le style a trouvé son digne représentant. Inutile d'aller jusqu'en Suède, passer « For death, glory and the end of the world » suffit pour une escapade musicale lointaine. Puissance, noirceur, souffrance, mélodie, rage, maitrise technique, habileté de composition, tout est là, plongez! |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|