CHRONIQUES ALBUMS

Cocorico, ai-je parfois envie de hurler, car si parfois on se demande si certains groupes peuvent concurrencer les groupes internationaux et s’exporter, on a parfois la réponse sous les yeux, suffit-il encore que le public metal et les labels prennent le soin de noter les performances de certains, dont ce groupe parisien HELIUM. Crée en 2008 seulement, ce combo arrive en 2009 avec leur premier maxi album et peut déjà rivaliser avec les plus grands…On a le talent, ou on ne l’a jamais…

Sur ces six titres, tout est clairement dit musicalement. Quand on note dans les références du groupe : Tool, Pearl jam ou Alice in chains, on comprend de suite. Le chanteur est clairement possédé par cet esprit grungy avec un chant clair anglais totalement dans l’esprit et qui s’en tire avec un brio déconcertant. Et les musiciens ne sont pas en reste, car le tout tient très solidement la route, avec des titres assez personnels et vraiment carrés. On se demande même si à la première écoute, ce groupe américain est signé sur une major. Sauf qu’ils ne sont ni américains, ni signés…(du moins pas encore). La grosse basse rock bien en avant, les guitares grunge assez punk, des rythmiques metal assez incisives, il faudra compter j’espère sur eux pour l’avenir du style post grunge/metal en France. Quand on rajoute à cela une excellente production qui sert admirablement l'ensemble, tout est dit. Du rock, du metal, du groove, du funk, bref, une demi heure – seulement – de musique alternative aboutie où l’on s’évade totalement.

Ne cherchez pas un seul défaut sur ce mini CD, il n’y en a guerre. Il faudra juste patienter pour un véritable album qui enfoncera le clou et me confortera dans tous les espoirs que je mise sur eux. Si en ce début d’année vous devez retenir un nom français, ca sera HELIUM, un dirigeable qui prend le chemin du succès.