IMPERIUM DEKADENZ
Procella Vadens [ 2010 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 57.15
Style : Black Metal
  Infos :
  Contact label : http://www.season-of-mist.com/
  Contact groupe : http://www.imperium-dekadenz.de/ http://www.myspace.com/imperiumdekadenz
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 04 février 2010 , réalisée par Chart
   
IMPERIUM DEKADENZ voit le jour en Allemagne en 2004 par la rencontre du batteur Vespasian et du chanteur Horaz. Ces deux musiciens commencent à travailler en studio en s’occupant de tous les instruments. En live, ils sont rejoints par les guitaristes Naavl et Kael ainsi que par le bassiste Harvst. Les deux premiers albums du groupe « …und die Wel ward kalt und leer » en 2006 et « Dämmerung der Szenarien » en 2007, leur permettent de se faire un véritable nom dans le milieu underground. Leur côté épique fortement marqué leur permet de se distinguer du reste de la scène black metal et leur garantir une place sur la scène déjà bien encombrée.

Ce nouvel album « Procella Vadens » s’inscrit dans une mouvance black metal mid tempo marqué par une ambiance très travaillé. Il s’en dégage un aspect épique assez intéressant. Ainsi, l’ouverture se fait sur un morceau instrumental « Die Hoffnung Stribt… » au clavier assez loin de certaines introductions beaucoup plus grandiloquentes que l’on trouve sur certains albums de black metal symphonique. C’est une entrée en matière relativement sobre qui dégage pas mal d’émotion avant de s’embarquer vers du black metal beaucoup plus classique avec « Lacrimae Mundi. » Malgré l’utilisation d’une recette toute faite, IMPERIUM DEKADENZ dégage dans ses morceaux les plus metal la même émotion que sur ses morceaux instrumentaux. Comme l’illustre si bien la pochette de l’album, le combo essaie d’obtenir un résultat qui s’approche du mouvement en peinture que l’on appelle le romantisme. Et finalement, ce mélange que l’on pourrait croire incongru se fait très bien. On sent un travail esthétique musical et cohérent ne serait-ce que dans l’enchaînement de « Lacrimae Mundi » et « A Million Moons ». La fin du morceau « Lacrimae Mundi » se joue à la guitare acoustique ce qui convient parfaitement pour introduire les 10 minutes du morceau suivant. Gardant cette même esthétique, le groupe vous emporte dans un voyage épique. On ne se perd pas dans ce black metal et on n’est pas non plus emporté par un flot de haine et de rage. Au contraire, c’est très posé avec quelques changements qui permettent d’obtenir un résultat tout à fait à la hauteur. NARGAROTH n’a plus qu’à bien se tenir. Cet univers romantique et mélancolique est très bien illustré par un morceau tel que « À La nuit Tombante. » On sent que le choix de ce titre n’est pas le fruit du hasard. D’ailleurs l’ambiance feutrée à base de guitares acoustiques n’altèrera pas mes propos, bien au contraire.

En regardant de plus près la biographie officielle du groupe avant de commencer cette chronique, j’ai pu lire le qualificatif « intelligent » à côté de black metal. Dans un premier temps, je me suis dit que c’était quelque chose de posé ici par la production, histoire d’encourager son poulain. Au final, et après un nombre important d’écoutes, je trouve que ce terme convient parfaitement à la musique de ce combo. Comme quoi, des fois un seul mot pourrait illustrer à la perfection une heure de musique…







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