ANGST SKVADRON Sweet poison [ 2010 ] |
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CD Durée : 40.29 Style : Avant-garde/Post-Black Metal |
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Chronique : 29 janvier 2010 , réalisée par AVALON | ||||
Angst Skvadron est encore un groupe norvégien inconnu, mais tenu par le célèbre du milieu T. Nefas (Urgehal, Beastcraft, Kvist,...), autant dire que l’obscurité dans lequel est plongé le groupe ne va pas durer longtemps. Second opus pour ces torturés du ciboulot, qui ne jurent que par les petits hommes verts et les OVNI. Le seul OVNI que j’ai pu observer ces derniers temps, c’est bel et bien cette œuvre artistique et personnelle, qui se construit surement à grand renfort d’imagination et d’alcool frelaté… Si vous êtes un puriste « raw true black metal », cet opus risque de vous échapper. Il fera plutôt appel aux fans ouverts et progressistes dans l’âme, vous aurez reconnus les amateurs d’ Ulver et autres Arcturus. Car si l’album compte quelques passages black bien sentis et rapides, le tout s’articule principalement sur des ambiances psychédéliques styles rock années 70’s (Bigelf, est ce toi sur le titre « Dolcontine blues » ?) et des compos progressives dans leur agencement. Vous aimiez les expérimentations d’Enslaved sur “Monumension” ? Vous serez ravis ici. Du synthé très vintage, avec du piano horrifique façon Gloomy grim, puis du bon black sauvage façon années 90’s, puis retour aux sonorités des petits aliens, étranges et torturées. Entre chant clair et black, c’est toute l’alchimie qui officie au long de l’album et qui vous prends les neurones sans plus vous lâcher. J’ai été franchement surpris et je me suis laissé transporter, pour ne plus décrocher et le repasser en boucle, encore et encore. Lobotomisé par un cd, c’est rare. D’autant plus que la production est à la hauteur du concept proposé. D’accord, tout n’est pas parfait, je pense à l’immonde pochette noire et verdâtre, mais ne vous fiez pas aux apparences trompeuses. Quand on gratte bien sous le vernis, on aperçoit un groupe ténébreux qui joue avec nos nerfs entre ambiances majestueuses et black/dark sorties des profondeurs. Une très belle découverte dont je vous conseille vivement de ne pas passer à coté. J’y retourne ! |
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