KWOON
When the flowers were singing [ 2009 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 52.33
Style : Post rock / ambient
  Infos :
  Contact label :
  Contact groupe : http://www.myspace.com/kwoonmusic http://www.kwoon-music.com
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 27 janvier 2010 , réalisée par AVALON
   
Dans la vie, il y a deux catégories de groupes : ceux qui ont une personnalité, et ceux qui creusent. KWOON fait indéniablement et résolument parti de la première catégorie. Des groupes dont on rentre à petits pas feutrés ne sachant que découvrir sur leur album, et puis on s’installe, on écoute, on rêve, on s’évade. On surtout, surtout, on ne décolle plus l’opus du lecteur, en appuyant inlassablement le bouton sur re-play. Formation très récente de sept musiciens, voici leur second album autoproduit !

Un premier regard avant de plonger dans leur univers, à savoir le visuel sobre et très onirique. Le premier bon point, et je ne peux que vous inciter à visionner leur clip « I lived on the Moon » qui en dit long sur l’univers du groupe, personnel et abouti. Seconde grosse surprise, la production limpide, claire. OUI, on peut faire de l’autoproduction de très grande qualité, et la France a une grosse avance sur ce plan là par rapport à d’autres pays, peut-être moins favorisés techniquement. Passons au gros du sujet, avec les compos. Evidement, leur post rock s’apparente à des groupes « cultes » comme Sigur ros ou (surtout) Godspeed you Black Emperor, avec des ambiances calmes, aériennes, où l’imaginaire prend une très grande place. Mais c’est en comptant sur leur talent et leur personnalité que le groupe s’appuie. Tous les titres font mouche, on peut sans honte prétendre avoir eu la chair de poule sur certains passages. Le chant (anglais) clair et masculin susurre parfois, les guitares entre acoustique et électrique vous emmènent dans des sphères progressives aériennes, avec un synthé/piano du plus bel et doux effet.
La touche en plus comparé à d’autres formations (de plus en plus nombreuses dans le style) ? Le violoncelle ! Celui-ci donne une dimension encore plus mélodramatique, mélancolique, appelez cela comme bon vous semble, suivant les émotions qu’il dégage.

A vrai dire, il est dur de mettre des mots, des phrases sur une telle musique, qui s’apprécie juste en fermant les yeux et en s’évadant de cette réalité. Intimiste, captivant, voilà un bien bel ouvrage qu’il serait bon de soutenir, et dont les labels seraient bien inspirés de signer…Une poésie musicale indispensable.







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