BAZOOKA
Toxic warriors [ 2009 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 36.42
Style : Old school thrash dark
  Infos :
  Contact label : http://www.metal-inquisition.de
  Contact groupe : http://www.myspace.com/bazookacrossover
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 26 janvier 2010 , réalisée par AVALON
   
BAZÖOKA arrive en France les amis ! Et cette fois, nous vous avons déniché un petit joyau venu de l’Est, là où le métal est quasi inexistant : Taiwan ! Il fallait y aller, et c’est a dos de mule que je vous rapporte ce merveilleux album de ce combo crée en 2005, et qui possède un son, LE son des groupes speed thrash des années ‘80. Incroyable en 2010 d’obtenir une telle production, le choc des civilisations ou des cultures, si ce n’est de la technologie….

Le groupe est littéralement possédé par Satan, et ils le revendiquent comme tel. Mais au lieu de faire du black « true raw evil », ils se sont mis en tête de faire du speed/thrash façon tous premiers Kreator, Sepultura, Sodom & co. Le résultat est carrément surprenant alors que tous ces derniers groupes sont devenus des bêtes de têtes d’affiches ayant souvent laissé le coté sauvage pour un son plus aseptisé ou plus moderne. Ici, le son reste bien brut, bien sec, mais totalement maitrisé, on est loin des démos studios je vous rassure bien que l’esprit soit volontairement là. La rythmique est à 200 à l’heure, avec un speed qui aurait pu faire passer les groupes de l’époque pour des rigolos. La guitare rythmique est sans cesse en avant, avec des déferlements de breaks qui enfument le studio. Etonnement, pas de solos en lead (ou très très peu), car le guitariste ne peut pas être partout, malgré les arrangements studios. Le moment fort sera également du coté du chant, avec une cassure très nette avec les chants « classiques » du thrash metal ’80 façon Defiance ou Sacred reich. Ici on est dans le pur chant evil, que l’on peut considérer comme "black/dark", jamais mis en avant, et qui reste sous mixé de façon à ce que se soit une sorte de voix de l’enfer qui hurle en arrière plan, laissant la mécanique des rythmiques faire le gros du travail. La basse assez présente finira d’achever le travail. Une façon très personnelle de produire cet opus, mais qui retranscrit très bien le coté old school que certains ont pu connaitre il y a fort longtemps.

Certes, ici pas question d’originalité, de variations dans les styles ou les compos – le manque de lead est malheureusement flagrant -, c’est une sorte de bloc compact à la sauce speed/thrash/dark qui vous broie les neurones pendant près de 40 minutes, et croyez moi, cela fait un bien fou de retrouver cette énergie et cette chaleur qui sort des amplis. Il ne manque plus que les grésillements sur les sillons, et on y est. Un must pour les amateurs du style, je m’y replonge !







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