MIA HOPE
We Are Just Satellites [ 2010 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 54.57
Style : Postcore/Metal
  Infos :
  Contact label : http://www.myspace.com/risingrecordsuk
  Contact groupe : http://www.myspace.com/miahope
 
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 23 janvier 2010 , réalisée par Black.Roger
   
Lorsqu’en 2007 « The Collapse Of Etymology », le premier EP des Londoniens de MIA HOPE est arrivé jusque dans nos oreilles on se doutait bien que la suite allait nous péter à la figure telle une grenade avec plein d’éclats. Ces éclats que l’on peut nommer métal/hardcore/math core mélodique, épique et progressif sont bien présents dans leur premier album « We Are Just Satellites » qui va perturber votre cerceau pré-digéré et bien conditionné dès le 8 Février 2010.

Le jeune quintette Britannique qui a déjà joué en compagnie de Dry Kill Logic, Gallows, Johnny Truant et Trigger The Bloodshed, n’a pas à rougir de son appartenance à cette nouvelle vague émergente de postcore/metal/punk issue de la perfide Albion, scène qui cherche et avance intelligemment pour nous offrir quelque chose d’original tout simplement. Mais original ne veut pas forcément dire enthousiasmant, alors MIA HOPE relève le défi et sa galette se veut accrocheuse et passionnante, c’est sans appel.
Tantôt rock, tantôt punk, tantôt thrash, tantôt progressive, leur musique est à facettes multiples. Vous vous croyez installés dans un style et puis on vient vous bousculer, vous poussez dans un autre « trip », c’est non-stop et ce qui pourrait être inconfortable au départ se révèle jouissif au final. Oui nous sommes « masos » mais nous l’assumons pourrait-on dire.

Vous êtes curieux, comme moi, et vous avez hâte de connaitre le contenu de « We Are Just Satellites, alors allons-y, attachez vos ceintures de sécurité, décollage immédiat. Tout d’abord il y a cette voix écorchée, enragée, avec screams torturés, et puis c’est le voyage musical intemporel, émotionnel, chargé de montées d’adrénaline au pays du math core furieux avec de temps en temps des spasmes mélodiques qui écorchent notre inconscient. Tour à tour rapide et foudroyant, l’envoi se veut aussi mélancolique, épique, déstabilisant et technique, mais jamais linéaire.
La progression des riffs, soli, mosh-parts, parait complètement destructrice à certain moments, mais c’est pour mieux nous prendre en otage et nous insuffler des sonorités réfléchies qui atteignent leur but au final. Le groupe nous fait entrer dans un monde immonde et violent, mais toujours poignant et intense. Après plusieurs écoutes, nécessaires à l’ingestion de la galette, vous n’en sortirez pas indemnes car tout ici respire une tourmente fantastique de sons bien placés et regorge d’idées surprenantes, sorte d’invitation au voyage intérieur.

Premier album, premier coup de maitre, les Londoniens placent ainsi la barre à un niveau élevé d’entrée de jeu. On ne peut s’empêcher de s’interroger quant à la suite qui sera donnée à cette aventure musicale avec un tel potentiel en bagage. Pour l’instant savourons vous et moi cette heure d’enregistrement, fenêtre ouverte sur l’avenir d’un certain métal. Profitons donc au maximum de ce qui nous est offert aujourd’hui, car demain est un autre jour, n’est-ce pas !







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