HEADCHARGER
The end starts here [ 2010 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 55.21
Style : Metal n'roll
  Infos :
  Contact label : http://www.13bis.com
  Contact groupe : http://www.headcharger.com/ http://www.myspace.com/headcharger
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 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 20 janvier 2010 , réalisée par S.Y.L.
   
Entrainé par le bon rythme de croisière de « Headcharger » (2005) puis de « Watch the sun » (2007), Headcharger passe la troisième avec « The end starts here ». Le groupe aime se comparer à « une vieille Mustang bien rodée et toujours avide de kilomètre »? voilà qui sonne juste tant il est facile, en écoutant ce dernier disque, de s'imaginer au volant d'un vieux pick up lancé sur les pistes poussiéreuses, entre gang de Hell's angels et autres Trucks américains.

Et la machine tourne bien, laissant dans son sillage ce mélange metal / rock n' roll à la bonne saveur de whisky de contrebande et d'huile de vidange communément appelé « Black Jack ». Les bonnes grosses rythmiques distillent une belle énergie et un groove entrainant dans des compositions empruntant les codes du bon vieux hard n' roll, mais en les intégrant dans un ré agencement sonore résolument plus moderne. Grosse production, gros son, Headcharger n'y va pas avec le dos de la guitare et les titres aux plus fortes consonances rock sudiste apparaissant par intermittence font cependant du bien. Car ce flot de rythmique pourrait parfois paraître comme un peu constant; bien vu donc de la part d'Headcharger qui parvient à faire changer les ambiances (avec 3 titres en milieu d'album : « Down my neck », la ballade acoustique « Harvey Keitel's Syndrom » , et l'harmonica de « Would You ») et qui ne se cantonne pas à proposer un ensemble linéaire brut. Les multiples changement de voix ne manqueront cependant pas de déconcerter les auditeurs : voix claire, chant éraillé (le plus efficace du panel proposé), chœurs, cris de second plan assimilables à des influences plus « core » (« 1000 tides ») ? Voilà qui fera froncer les sourcils des vieux briscards, plus habitués au traditionnel chant chargé de nicotine venant caractériser le style. Voilà qui confortera certains dans leur idée que le « vrai » hard rock est mort en 1990...mais la roue tourne et il faut évoluer, et voilà ce que propose Headcharger, un peu à contretemps malgré tout puisque d'autres en ont déjà eu l'idée auparavant.

L'originalité ne demeure pas le point fort de « The end starts here » ? peut être. Toujours est il que les musiciens s'impliquent dans leur musique pour produire un album au demeurant très solide, groovy, viril et puissant qui ne laisse qu'un seul regret : ne pas disposer en France de longue routes poussiéreuses permettant de re-situer le disque dans son contexte véritable, à savoir un bon « road trip » sentant le cambouis.







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