GOREAPHOBIA
Mortal Repulsions [ 2009 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 48.30
Style : Death Metal
  Infos :
  Contact label : http://www.ibexmoonrecords.com
  Contact groupe : http://www.goreaphobia.com http://www.myspace.com/goreaphobia
  Interview :
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 16 janvier 2010 , réalisée par Black.Roger
   
GOREAPHOBIA, groupe culte et légendaire du death US, essaie de refaire parler la poudre après une quinzaine d’années de « stand-by ». Fondé en 1988 par Chris Gamble (chant/basse), le combo de Pennsylvanie ne nous avait offert en fait qu’une série de démos et singles jusqu’alors. Il a fallu donc attendre plus de vingt années pour avoir une galette complète à insérer dans notre lecteur CD. Cet opus se nomme « Mortal Repulsions » et nous délivre douze compositions de death-métal occulte, old-school bien entendu.

En effet, Chris Gamble s’est acoquiné avec deux ex-INCANTATION, Alex Bouks à la guitare et Jim Roe à la batterie pour reprendre les choses où elles en étaient restées il y a bien longtemps donc. Nous avons à faire à un pseudo « come-back » encore une fois d’un groupe qui a démarré avec les bonnes influences de POSSESSED, HELLHAMMER/CELTIC FROST, REPULSION et AUTOPSY, mais n’a jamais vraiment percé c’est évident.
Avec « Mortal Repulsions » on retombe dans le chaudron diabolique de la fin des 80’s où se cuisinait beaucoup d’ingrédients death, thrash et black qui ont donné au final non pas une potion magique, mais les prémices du death-black actuel
Je ne vous apprendrais rien en vous disant que la musique pratiquée par les métalleux de Philadelphie reste bien ancrée dans le passé. La voix death est caillouteuse à souhait, mais parfois difficile à supporter car le côté « has been » ressort vraiment au milieu des guitares bien thrash, avec soli sans fin de l’époque. La batterie s’en sort pas trop mal en innovant souvent dans les rythmes et pourquoi pas avec de mini solos. La basse, quant à elle parait bien lointaine et distante. En ce qui concerne les ambiances morbides pseudo/black, elles semblent construites en carton-pâte et font plutôt sourire maintenant.

C’est daté, il ne faut pas se voiler la face ni se boucher les oreilles. Cet enregistrement ne pourra combler que les attentes des fans purs et durs du style et surtout de l’époque artisanale où se construisait ceci qui aujourd’hui nous pète à la figure avec beaucoup plus de technicité, d’accroche et de savoir faire. Alors, à part ces nostalgiques d’une époque révolue, je ne vois pas les death-métalleux actuels écouter ce genre de formation qui n’apporte plus grand-chose à la scène métal actuelle à part des souvenirs à partager entre amis.







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