S.C.A.L.P. Chuzhaya Voina [ 2009 ] |
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CD Durée : 44.42 Style : Heavy death |
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Chronique : 14 janvier 2010 , réalisée par Oceancloud | ||||
La récente réédition de leurs premiers albums (« Through eternity » de 1997, «Tears and blood » de 2004 et une compilation de leurs démos) n'était qu'un prétexte à la sortie du nouvel album des russes de S.C.A.L.P et permettait de découvrir leur univers avant d'aborder ce nouvel opus. Ce nouveau visage serais-je tenté de dire, tant leur style a évolué depuis leurs débuts. « Through eternity » et « Tears and blood », leur deux premiers albums, s'orientaient vers un doom/death très mélodique aux influences nombreuses et variées, aussi bien heavy que gothique. S.C.A.L.P s'est aujourd'hui largement radicalisé. Tout d'abord, le format des morceaux s'est particulièrement simplifié. Les titres longs et complexes ont disparus au profit de structures bien plus courtes et percutantes. A l'image des guitares qui sont devenues beaucoup plus massives, se rapprochant plus désormais du death metal. La facette Doom s'est légèrement modifiée au profit d'une optique plus heavy/thrash (avec un petit air de ressemblance parfois avec le Nightfall période « Lesbian show »). Ce mélange death/heavy me fait parfois penser à l'évolution de Gorefest ou Morgoth dans les années 90 (particulièrement flagrant sur le bonus track « The last »). Par contre, S.C.A.L.P. a volontairement freiné son coté mélodique, pour réserver sa guitare lead à des moments clés des compositions et n'en fait plus son cheval de bataille comme par le passé. Cette évolution vers plus d'agressivité et de puissance enlève quelque peu ce qui faisait la singularité du groupe à mon sens, mais les russes s'en sortent tout de même bien avec des compositions très percutantes et accrocheuses, capables de fédérer bon nombre d'auditeurs. Et cet album passe finalement vraiment très bien, on ne voit pas le temps passer. S.C.A.L.P a pris des vitamines et ça s'entend. Ultra puissant et accrocheur, cet album peut paraître un peu linéaire aux premières écoutes. Mais ses subtilités se dévoilent peu à peu et s'engouffrent dans le cerveau inexorablement. Cela dit, je ne sais toujours pas vraiment comment les cataloguer, si quelqu'un a une idée... |
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