13-DIGITS Static Motion [ 2009 ] |
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MCD Durée : 33.25 Style : Metal Progressif |
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TECHNIQUE |
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EMOTION |
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Chronique : 12 janvier 2010 , réalisée par YoG | ||||
13 Digits est un groupe de Metal Prog français ayant vu le jour fin 2007. Après un peu moins de deux ans de travail, cette formation nous livre ici son premier EP, enregistré début 2009 : "Static Motion". Premier aperçu du disque : l’artwork est assez soigné ! Cela mérite d’être signalé, quand on voit ce que certains peuvent proposer… Passons maintenant à l’écoute du cd. Et là, les choses se gâtent ! Les premières notes de l’album nous laissent présager que le son paraît assez bon dans l’ensemble ; la guitare accompagnée d’une batterie tout en douceur nous laisse du moins une bonne impression quand à l’enregistrement de l’album. Mais hélas, dès l’entrée de la guitare disto, cette harmonie disparaît pour laisser place à un déséquilibre sonore, et laisse entrevoir une belle faiblesse au niveau du mix de l’album. En effet, la guitare, trop aigue et en avant à mon goût, empiète sur la batterie qui se retrouve de ce fait parfois en retrait. Autre reproche : cette batterie sonne trop « lisse » ! Les sonorités de la batterie ne me plaisent en aucune sorte ; je trouve cela assez plat ; ça manque de punch ! La basse quand à elle assure bien son job, puisqu’elle épaule bien la guitare sans être trop envahissante non plus. La voix est... spéciale dirons-nous. En fait, je ressens un malaise avec l’élocution (en voix claire !) ; je n’arrive pas à comprendre les paroles la majorité du temps et je trouve les lignes de voix quelque peu dérangeantes (peut-être est-ce aussi la présence d’un petit accent de chez nous qui me dérange dans un chant en anglais ?). Certaines parties sont également trop redondantes, et le growl est la plupart du temps déséquilibré par rapport au volume sonore global de la totalité du groupe ; l’impression qu’il est « retenu » se fait sentir (par exemple sur « Hyperbole » ; on ressent une différence vocale entre le début + milieu et la fin où cela s’améliore !). Le reste des pistes me confirme bien le sentiment ressenti ; malgré une envie de faire groover la chose, aucun passage transcendant ne se fait connaître, et c’est bien dommage ! Exception faite : la dernière piste de l’album, « Anticlimax », reste pour moi le morceau le plus abouti du disque, et surpasse nettement le reste des compositions. Même si je lui reproche plusieurs des éléments cités précédemment, ce morceau délivre tout de même une certaine force ; peut-être est-ce dû au chant, un peu plus déjanté par moments ? A l’écoute de cet album, on peut se rendre compte que ce n’est pas tout à fait à du métal ou encore du rock progressif dans la plus pure tradition que le groupe s’apparente, mais à un joli croisement entre du métal/rock prog et du rock plus « soft » ! Même si l’influence d’un groupe comme Tool est omniprésente ici, on ne retrouve aucunement l’ambiance psyché de ce dernier ; et l’émotion est hélas… absente ! Il est vrai que de part sa structure assez complexe, le progressif reste un genre à part. Il nécessite également de redoubler d’attention au niveau du mix du son, en témoignent des groupes tels que Dream Theater ou encore Pendragon, pour ne citer qu’eux. En l’occurrence, je trouve que de manière générale, les aigus sont ici trop présents, et qu’un manque de justesse notamment au niveau vocal se fait ressentir. Une impression d’hésitation permanente est également palpable, et cela rend l’écoute vraiment désagréable. Le groupe a un potentiel, mais doit travailler d’avantage afin de le faire ressortir. L’épreuve de la scène lui donnera aussi plus de maturité et lui permettra sûrement de pallier à certains « reproches » que j’ai pu formuler lors de cette chronique. |
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