MYRATH Desert Call [ 2010 ] |
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CD Durée : 65.07 Style : Metal Progressif |
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Chronique : 11 janvier 2010 , réalisée par YoG | ||||
Myrath est un groupe tunisien de Metal Progressif, qui s’est formé il y a maintenant 8 ans, autour du guitariste Malek Ben Arbia. A force de persévérance et de ténacité, et suite à la sortie de « Double Face » (2005) et de « Hope » (2007, Brennus Records), Myrath vient de signer chez Nightmare Records, ce qui est une avancée notable pour ce groupe. Notons également que Myrath a ouvert pour Adagio lors du festival « Rock à Radès » ainsi que pour Adagio (encore !) et Robert Plant à l’amphithéâtre de Carthage en 2006, ce qui leur a permis d’accéder à une certaine notoriété. C’est d’ailleurs suite à cela que Kevin Codfert (claviériste d’Adagio) leur a prêté main forte pour l’enregistrement de « Hope ».. Ce nouvel album, « Desert Call », est donc attendu avec une certaine anxiété par ceux qui connaissent le groupe, car même si leur potentiel est bien perceptible, il n’a certainement pas été révélé entièrement suite à l’album précédent (Hope). Cette anxiété est très, très rapidement reléguée au rang de souvenir lointain dès l’écoute de la première piste (remarque : piste pour laquelle les paroles chantées en anglais laissent place sur le myspace du groupe à des paroles en langue arabe : 2 versions sont à prévoir). En effet, nous avons là le droit à un véritable chef d’œuvre de Metal Prog, dans la plus pure tradition du genre. Mais pas n’importe quel groupe ne pourrait nous gratifier d’une aussi bonne composition que celle que nous écoutons là : du début à la fin de cette première piste, nous restons carrément scotchés, headbanguant lascivement à chaque riff de guitare ! Un son lourd, un instrument maîtrisé à merveille, accompagné d’une batterie percutante à souhait, d’une basse mixée parfaitement, et d’une voix décidément très juste et fluide. Le tout s’harmonise parfaitement, et nous permet de voyager à travers des lignes vocales et instrumentales très orientalisées ce qui nous rappelle l’origine de ce combo si particulier ! Contretemps, solos « Petrucciens » épiques, riffs nettement influencés par Symphony X, une voix bien plus juste que sur Hope ; il est temps de voir si le reste de l’album confirme bien mes pensées. Et en fait, cela n’a pas fait que confirmer tout cela puisqu’à l’écoute des autres pistes, je peux dire que j’ai été littéralement subjugué par le travail du groupe. Je ne trouve absolument rien à jeter dans cet album, qui de plus est bien rempli vu que nous avons plus d’une heure de « délectation auditive » ! Tout ce que j’ai aimé dans cette première piste est présent dans le reste de l’album sans aucun sentiment de redondance ; le travail a payé, c’est une certitude ! Et même si par moments, certaines influences resurgissent de manière tellement limpide (piste n°9 la montée de voix aux alentours de 2:00 – « Learning To Live » de Dream Theater), cela n’enlève absolument rien à l’identité que s’est construite cette formation et à la puissance de la musique qui nous est ici délivrée. Myrath place la barre décidément très haut en ce début d’année, et il va être dur, et même très dur d’égaler ou même de surpasser un tel album, qui me fait entamer 2010 sur une excellente impression, et qui va je l’espère être l’année de la consécration pour cette formation atypique, qui n’aura plus rien à prouver à personne après la sortie de ce chef d’œuvre du genre ! Myrath impose par le présent opus sa présence aux côtés des plus grands groupes du genre, c’est incontestable ! Je n’attends qu’une chose maintenant : voir ce que cela va donner sur scène ! En attendant : chapeau messieurs ! |
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