HEADHUNTER DC
God’s Spreading Cancer [ 2010 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : NC
Style : Death Metal
  Infos :Réédition + bonus
  Contact label : http://www.ibexmoonrecords.com/
  Contact groupe : http://www.headhunterdc.net http://www.myspace.com/headhunterdc
  Interview :
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 10 janvier 2010 , réalisée par Walkyrie
   
Ahhh, Salvador, ses plages de sables fins, son soleil radieux… Quel beau paysage qui nous laisse rêveur alors que nous sommes en plein hiver et qu’il fait froid et tout gris. Si je vous parle de Salvador ce n’est pas pour son cadre paradisiaque mais pour sa scène Death Metal et plus particulièrement le groupe HeadHunter DC. Le combo réédite son dernier album « God’s Spreading Cancer » (2007) avec le label Ibex Moon Records et offre quelques bonus. La tracklist ne diffère pas de la première version, seuls trois titres live ont été ajoutés.
Je n’ai pas eu l’occasion d’écouter cet album lors de sa première sortie en 2007, puisque j’ai découvert le groupe il y a peu de temps mais qu’importe cette nouvelle édition est là pour remédier à cela.

« God’s Spreading Cancer » débute par une superbe intro « Dysangelium » où l’on retrouve une ambiance épique. On croirait entendre un grand général s’adresser à son peuple qui l’acclame. Le titre en latin n’a peut être pas été choisi par hasard…
Après cette intro assez douce et calme mais sur laquelle on peut déjà entendre la voix puissante de Sérgio "Baloff" Borges, les brésiliens passent aux choses sérieuses et nous montrent de quoi ils sont capables. Leur musique peut passer du Brutal Death au Death Mélodique, avec des touches de Trash ou de Black Metal. Avec ces musiciens, nous n’avons pas le temps de nous ennuyer. En effet, entre riffs assassins, soli torturés et batterie bien présente, les titres savent se faire très entrainants.
De son côté, Sérgio "Baloff" Borges mélange très bien growls et chant un peu plus « clair ».
L’ensemble des titres est assez bon même très bon. Les bonus nous donnent une agréable idée de ce que valent les Sud-Américains sur scène. Malgré un son d’une qualité assez médiocre on ressent tout de même l’énergie que le combo envoie en live. S’il fallait en retenir qu’un, ça serait le titre éponyme qui est une petite merveille. C’est dans la deuxième moitié de la chanson que tout se passe, lorsque l’ensemble des instruments s’arrête et laisse place à des résonnements de cloches, des chants d’église, une voix qui semble venue d’outre-tombe et une guitare assourdissante. Et ce solo à la fin… Superbe !

En conclusion, la formation nous démontre qu’au Brésil on ne sait pas que lézarder au soleil sur des transats avec une Caïpirinha à la main mais qu’on sait aussi faire de la (vraie) bonne musique. « God’s Spreading Cancer » fait partie des bonnes surprises de ce début d’année.







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