IHSAHN After [ 2010 ] |
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CD Durée : 53.04 Style : Metal expérimental |
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TECHNIQUE |
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Chronique : 07 janvier 2010 , réalisée par AVALON | ||||
J’ai enfin trouvé qui était le Devin townsend du black metal. J’ai nommé le très connu et renommé IHSAHN ( Emperor, Zyklon-B (Nor), Peccatum, Thou Shalt Suffer, Wongraven, Ildjarn, Embryonic, Hardingrock). Cet album « solo » est une suite logique et pour tout dire, la fin de la trilogie amorcée avec les deux autres albums. Bien entendu si le maitre d’œuvre est Ihsahn, celui-ci est une fois de plus très bien entouré sur cet opus avec le batteur Asgeir Mickelson (SPIRAL ARCHITECT, Vintersorg, Borknagar), le bassiste Lars K. Norberg (SPIRAL ARCHITECT), et le saxophoniste Jorgen Munkeby (SHINING). Frissons garantis ! Attention, autant vous le dire d’entrée de jeu, cet album est à la fois captivant mais déroutant. Il faudra une bonne dose d’ouverture d’esprit pour rentrer dans les sonorités parfois (très) complexes et souvent innovantes de cet album multi-facettes. Vous passerez donc d’un black extrême (« a grave inversed »), à du metal rock progressif (« after »), entre autres. Coté instruments, tout y est ou presque, avec une batterie très inspirée (qui colle au style déstructuré), une basse massive mais assez linéaire, des solos de grande classe à la guitare huit cordes (…), un saxo affolant et un chant passant du chant black, death et clair. Le tout avec une production en béton, et un mix orchestré par Jens Bogren (OPETH, KATATONIA). Il vous faut autre chose pour vous convaincre ? Que le tout est très technique car les changements incessants de rythmes et styles insinuent à la fois une maitrise totale des instruments et du sens de la compo, pour que celle-ci soit un tant soit peu attractive et mélodique. Admirez le titre « austère », cet arrangement à la fois atmosphérique, qui passe pour finir dans un metal lourd et plombé… Pour ma part, l’ajout d’un saxo (comme l’ont fait d’autres groupes black comme Carpathian forest) est un plus incroyable, car il donne une profondeur et une mélancolie très particulière. La seule faute de gout, sera…la pochette, exécrable au possible (réalisée peut être par l’un des enfants d’un musicien ?) et qui ne reflète en rien le contenu, si ce n’est en cherchant bien, le coté clair (pour le metal rock aérien) et l’intérieur sombre et ténébreux (metal extrême) de l’album…D’autres pourront également extrapoler. Un sans faute pour ce musicien (et ses musiciens, pardon), qui n’en peut plus de toucher à tous les styles avec une certaine inspiration et maitrise il faut le dire. Par contre, espérons que ses délires musicaux seront suivis d’effets et que les fans l’accompagneront, en tout cas, un album réussi bien que parfois dur à suivre. |
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