RED CIRCUIT
homeland [ 2009 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 46.24
Style : Métal/rock/progressif
  Infos :
  Contact label : http://www.limb-music.de
  Contact groupe : http://www.redcircuit.de http://www.myspace.com/redcircuitband
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 07 janvier 2010 , réalisée par sebz
   
Formé en 2006 par le claviériste Markus Teske, connu notamment, pour avoir produit des groupes comme Vanden Plas ou encore Symphony X (excusez du peu) et par Chity Somapala, ex-chanteur de Firewind, Red Circuit pratique un Métal à la fois puissant et mélodique, plutôt efficace et pas dénué d’intérêt.

En effet, si les groupes précités évoluent pour leur part dans les sphères sophistiquées du métal progressif, nos compères quant à eux optent d’emblée pour des morceaux courts, aux mélodies accrocheuses et aux riffs punchy !
La production impeccable restitue parfaitement la puissance de la section rythmique et des guitares, et taille la part du lion aux voix travaillées de Somapala et aux sonorités très orchestrales des claviers de Teske. Ce dernier, malgré quelques moments d’égarement, comme sur ce passage un brin kitsch clôturant le refrain de « the world forgotten sons », évite soigneusement l’utilisation des sons lead affreux très caractéristiques de ce genre musical. Le chant très mélodique, accentue d’avantage l’aspect épique des morceaux à grand renfort de chœurs et d’envolées lyriques plutôt bien senties pour la plupart (mention spéciale pour le refrain de « absynth » simple mais franchement accrocheur).Seulement voilà, si les morceaux s’avèrent efficaces sur la majorité de l’album, certains en revanche auraient peut-être demandé un peu plus de recherche. En effet, le groupe a tendance à appliquer une recette, assez bien pensée du reste, mais qu’on finit par trouver redondante à la longue. Seuls deux morceaux s’éloignent quelque peu du schéma habituel, ce qui en soi n’est pas énorme. Résultat : L’auditeur finit par décrocher, lassé par cet aspect répétitif. Heureusement que « you can sleep while you’re dead » vient clôturer l’album en beauté avec son final plein d’emphase !

Pour son deuxième album, Red Circuit accouche d’un opus efficace et accrocheur, aux mélodies bien senties et aux riffs puissants. Bien-sûr, il n’est pas exempt de défauts dont le plus gênant reste son aspect répétitif, cela dit, on serait mal inspiré de ne pas lui laisser sa chance, passant ainsi à côté d’un opus d’une qualité certaine.







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