URGEHAL Ikonoklast [ 2009 ] |
||||
CD Durée : 56.22 Style : Black métal |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 04 janvier 2010 , réalisée par Xahaal | ||||
Les monstres norvégiens URGEHAL nous reviennent enfin avec un nouveau méfait intitulé « Ikonoklast ». Rappelons rapidement le parcours de nos amis nordiques qui depuis 1992 nous inondent d’un black métal malsain et satanique à souhait. Fort de maintenant sept albums indispensables à tous fans du genre, leur retour en réjouira plus d’un. Cette nouvelle offrande au malin trouvera parfaitement sa place au milieu de ses congénère dans votre discographie, vous permettant de posséder une belle collection d’artwork en noir et blanc. Celle-ci représente un homme en robe qui tend les mains vers le ciel, certainement un prête mais le tout est bien trop sombre pour pouvoir le discerner avec précision. Bref, c’est black métal, pas de doutes là-dessus. Musicalement, pas de grandes surprises non plus, nous sommes ici dans du pur URGEHAL ; Autrement dit du pur black métal à la norvégienne, sans fioritures et authentique comme nous le délivre le quatuor depuis 15 ans déjà. Si « Ikonoklast » sonne un peu plus mélodique que ses prédécesseurs il n’en perd pas non plus sa brutalité comme nous le démontre à merveille des titres tel que « Stesolid Self-Destruction To Damnation », « The Necessity Of Total Genocide » et bien d’autres encore. Chaque titre apporte quelque chose à l’album, rien n’est à jeter, les riffs respirent l’authenticité, chaque break annonce l’arrivée d’un nouveau cataclysme. La production pourrait être qualifié de propre et pourrait même fait l’objet de pas mal de critiques négatives. Et pourtant cela n’entache en rien l’authenticité de l’album, ce qu’URGEHAL semble rechercher à tout prix. La voix de Trondr Nefa respire toujours autant la misanthropie et la haine, s’accordant parfaitement avec les ambiances qu’instaure cet « Ikonoklast » très réussit. L’album se termine sur une nappe de piano mélancolique (« Sopor Necrosanctus ») qui clôture à merveille l’opus, nous laissant pantois, et avide de recommencer une nouvelle fois cet expérience norvégienne. Pour faire court, « Ikonoklast » nous offre 56 minutes de pur black métal norvégien à classer au même titre qu’un TSJUDER. Un album qu’il vous faudra posséder si vous ne voulez pas passer pour un trend. |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|