GERGOVIA Comme Le Christ Sur La Croix [ 2009 ] |
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CD Durée : 46.13 Style : Black métal |
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Interview : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 01 janvier 2010 , réalisée par Xahaal | ||||
Le temps du premier jet est depuis longtemps passé pour GERGOVIA qui nous présente ici son cinquième album intitulé « Comme Le Christ Sur La Croix ». Le cadre est donc posé et il s’agit ici sans aucuns doutes de black metal. Depuis les débuts de GERGOVIA, Necron, unique membre du groupe, s’adonne à un black métal froid, haineux et sans concessions; le fait d’être le seul maitre à bord de son projet lui permet de faire ce qu’il veut, dans les temps qu’il veut et quand il veut. Cette vision pratique de la misanthropie comporte pourtant ces désavantages, et à l’écoute de cet opus on se demande si quelques conseils n’auraient pas été les bienvenus... « Comme Le Christ Sur La Croix » est un album assez surprenant de la part de GERGOVIA. Musicalement il comporte un groove presque industriel que ne comportaient pas les autres albums. Ce changement que l’on pourrait presque qualifier de radical apporte un nouvel aspect à la discographie du groupe, montrant bien que Necron cherche à explorer plusieurs aspects du black métal au travers de ses différents albums. Les thèmes abordés diffèrent un peu également, s’orientant un peu plus vers la religion que la glorieuse Auvergne. Les vocaux restent quand à eux les mêmes, très black, parfois mixé pour être plus grave où doublé. Bref, cet aspect groovy rappelant les derniers SATYRICON où les SAMAËL est un point fort pour cet album car Necron arrive tout de même à conserver une ambiance sombre et malsaine. Mais le gros point négatif de cet opus se trouve dans la production. Certes, c’est du black métal me direz vous... je sais et je suis un partisan du son sale dans les productions black métal. Les guitares, la voix et les parties clavier respectent bien cet aspect et disposent d’une productions correcte. Non, le problème vient d’ailleurs, de la batterie. On a bien souvent relevé le problème de la boite à rythme dans les productions underground, certes quelquefois cela renforce le concept du groupe et apporte un aspect robotique à la productions. Mais pour cela il faut disposer d’une banque de son correcte et plus où moins réaliste. Seulement là c’est une catastrophe, je me suis même demandé si ces sons n’étaient pas directement sortis du logiciel Guitare Pro. Le son de caisse claire est bourré de reverb et bien plus fort que le reste, de sorte que lorsque ça blast, on n’entend plus que ça. Un gros marteau piqueur vient se placer par dessus tout le reste nous empêchant d’y comprendre quoi que ce soit. L’album aurait pu être bon, les riffs sont cohérents et intéressant, porté par un groove certain et quelques nappes de claviers très agréable. Mais cette batterie vient se placer au milieu et capte toute l’attention de l’auditeur qui passera certainement plus de temps à tenter de comprendre ce qu’il se passe derrière plutôt qu’à apprécier pleinement l’album. Travailler seul est un avantage et une certaine liberté mais il faut parfois savoir se poser certaines limites, quelques conseils techniques auraient certainement été les bienvenues pour cet opus qui rate considérablement son but... |
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