AYIN ALEPH
II [ 2010 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 44.13
Style : rock acoustique
  Infos :
  Contact label :
  Contact groupe : http://www.ayinaleph.com http://www.myspace.com/ayinaleph
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 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 30 décembre 2009 , réalisée par Chart
   
Novembre 2007 voyait l’arrivée dans les bacs du premier opus de AYIN ALEPH. Ce premier album portant l’étiquette de metal baroque faisait déjà un peu OVNI sur la scène metal. Le monde de cette virtuose russe était quelque peu difficile d’accès au premier abord. Mais après plusieurs écoutes, on finissait tout de même par pénétrer dans cet univers bien à part. Un série de vidéos tournées pour illustrer les morceaux du premier album avait elle aussi de quoi dérouter l’auditeur metal conventionnel. AYIN ALEPH revient sur ce premier album en lui donnant une suite directe complètement acoustique. « Ayin Aleph II » revient avec une quinzaine de titres dont seuls le piano et la voix ont été conservés. Au revoir les instruments tels que la batterie, la basse et la guitare. C’est dans une version épurée mais tout aussi riche que l’on apprécie ces morceaux.

Difficile de parler metal face à un disque tel que celui-ci. Si l’on reconnaît la structure et les mélodies des morceaux, « My Bloody Mariage », « Grey Ashes », « Es Muss Sein »… on peut tout aussi bien faire abstraction du premier opus. L’ambiance étant allégée et le piano à lui seul suffit à rendre une nouvelle atmosphère. C’est très différent d’un album metal qui serait en acoustique, en « unplugged ». En effet, le piano étant la base musicale de AYIN ALEPH, les compositions présentées ainsi dénudées sont un peu comme découvrir l’ossature de ce qui fait l’âme de la musique du combo.

La voix est bien entendu le second élément qui fait indiscutablement l’essence même de AYIN ALEPH. La façon de chanter est aux antipodes de quelqu’un comme Anneke VAN GIERBERGEN par exemple. C’est plutôt de l’ordre de l’opéra baroque que de la pop ou du lyrique. Là aussi, la déroute pour l’auditeur de metal classique est grande. Mais c’est peut-être aussi une bonne manière de se démarquer par rapport à ce que l’on a l’habitude d’entendre. Ce projet musical n’est pas là pour faire comme tout le monde et c’est aussi ce que l’on est en droit d’attendre après plus de 30 ans de metal. Les tentatives les plus folles sont aussi souvent celles qui paient le mieux. Cela dit, si le premier opus du groupe avait tendance à être quelque peu difficile à apprécier pleinement à cause de son effusion sonore, celui-ci devient nettement plus abordable. L’écoute est plus simple car cet allègement acoustique uniformise aussi un peu plus l’ensemble. On est tenté d’écouter l’album en entier comme une suite logique de morceaux constituant plus facilement une seule et même pièce. Je ne veux pas parler d’un album conceptuel mais plutôt d’actes musicaux qui créent un album homogène divisible en chansons. Si on est pris par le premier morceau, il y a beaucoup de chance pour l’écoute se termine avec le dernier morceau sans que l’on s’en soit rendu compte.

Maintenant que le premier opus est sorti et a été revisité de manière acoustique, il est temps se poser la question quant à la suite. AYIN ALEPH a de quoi surprendre et on est tenté par la curiosité. La suite de leur carrière sera très certainement riche musicalement.







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