MY LAMENT
Broken leaf [ 2009 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 54.50
Style : Doom/death
  Infos :
  Contact label : http://solitude-prod.com
  Contact groupe : http://www.mylament.be http://www.myspace.com/mylamentdoom
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 29 décembre 2009 , réalisée par Oceancloud
   
En règle générale, les patronymes qui commençent par « My » indique une musique plus ou moins introspective, n'augurant que peu de joie de vivre. My dying bride avait ouvert la voie, depuis nombre de combos déprimés et déprimant se sont fait l'écho du « My metal »: My shameful, My life despair... et My lament, formé en 2003 et originaire des plates contrées belges. Ces derniers sortent en cette année 2009 moribonde, leur premier album chez les russes de Solitude prod. Décortiquage.

Contrairement à la vague doom actuelle (toutes sous divisions confondues), My lament ne recherche pas la sophistication à outrance. Le doom/death des belges est relativement cru et basique, comme le jouaient à l'origine les grands pères anglais du style, Paradise lost, Anathema et My dying bride ou plus récemment les héritiers Mourning beloveth ou Saturnus. Pas de voix claires, encore moins de vocalises féminines, des claviers réduits à peau de chagrin, pas de grandiloquence outrancière. En clair, My lament va à l'essentiel, à travers son doom/death empreint d'influences old school, épuré et direct, malgré des titres de 6 minutes en moyenne. Et comme à la grande époque (remember les premiers essais de ma mariée mourante), My lament se rapproche plus d'un groupe de death ressentant le besoin de ralentir le tempo que d'un combo doom ténébreux tels qu'on les connait aujourd'hui. Ce sentiment est renforcé par les quelques accélérations disséminées ça et là qui rappellent à notre bon souvenir la scène death mélodique suédoise, At the gates en tête. De la mélodie, My lament n'en manque pas, même si leur impact émotionnel n'est toujours aussi fort qu'on l'espérerait. C'est sans doute ce fort attachement death qui freine quelque peu les aspirations dépressives de nos belges, les guitares ne sachant véritablement choisir entre l'agressivité et la profondeur mélancolique. Cela dit, l'expérience des musiciens leur confère une certaine justesse dans l'écriture qui permet à cet album de rester cohérent et plaisant tout du long. Allez, une salve d'encouragement pour nos voisins belges...

Death ralenti ou doom sous amphétamines, chacun se fera son opinion. Dans tous les cas, « Broken leaf » restera un album de bon aloi, qui devrait séduire les férus de death méodique cherchant de nouveau terrain de jeu et les novices du doom qui se contentent pour le moment de peu de noirceur. Les plus regardant ne trouveront peut être pas leur dose de tènèbres suffisantes pour se passer les artères à la scie sauteuse. Mais bon, tout le monde ne peut pas faire du funeral...







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