NOX AUREA Via gnosis [ 2009 ] |
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CD Durée : NC Style : Death doom |
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Chronique : 24 décembre 2009 , réalisée par Aelbereth | ||||
En ces temps de grisaille, et lorsque la neige ne vient pas pour autant remonter le moral, un petit album de doom peut s'avérer excellent pour exorciser notre côté sombre , ou nous abattre encore plus, c'est selon la trempe dont nous sommes fait. Nox Aurea est un projet qui nous arrive tout droit de Suède avec son premier opus nommé "Via Gnosis". Au complet depuis 2007, la formation se démarque par des textes basés sur une certaine abstraction à même de retranscrire nombre d’émotions obscures. Ainsi que le présage le titre de l'album, il s'agira à travers "Via Gnosis" de se rendre compte d'une quête spirituelle chaotique à travers,entre autres, de très fortes références aux écrits de Cioran. Hivernal et gris, tels sont les adjectifs qui se présentent au tout premier abord à l’esprit du chroniqueur, album en main. Et figurez vous que cela ne change guère ni de la définition même du doom ni du désolant paysage qui se présente à la fenêtre. L’album a été l’objet d’une production très soignée, tant au niveau sonore qu’au niveau graphique. D’emblée, l’ouverture de l’album et ses chromatismes doublés de chuchotements inquiétants donnent le ton. Nous sommes ici dans l’expression de la noirceur pure et simple, mise en forme d’une manière assez basique, sans réelle valeur émotionnelle cependant. Down tempo et ambiances sombres sont mis en relief par des choeurs synthétiques (un peu trop ),une rythmique lourde et appuyée, une alternance continue entre voix growlée et chuchotée, de fréquents interludes aux légères notes de piano et nappes de synthétiseurs pour une structure la plupart du temps sans surprises, sauf dans l’introduction momentanée de la voix féminine en duo ou non avec les growls dans les codes du doom « beauty and the beast » (« The funeral of all »). L’ensemble,élégiaque, mystique et psalmodique au possible, connaît une intensité croissante mais une linéarité cependant indéniable et des agencements pas toujours très efficaces, l’angoisse que l’on pourra parfois ressentir sera le fruit de timides arpèges à la guitare sèche, des vocaux sépulcraux, du contraste déchirant entre une voix écorchée et un écho pianistique. Bref, chez Nox Aurea, tout est exécuté plus ou moins scolairement, autant dire que l’on ne sera pas marqué facilement par ce premier essai, qui promet néanmoins de bonnes choses, pour peu que l‘inspiration se fasse plus présente. A écouter en priorité : « Mother Aletheia » et « Lost amongst the earth and sky ». |
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