ORPHANED LAND The Never Ending Way Of ORwarriOR [ 2010 ] |
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CD Durée : 78.22 Style : Metal Oriental |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
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EMOTION |
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Chronique : 13 décembre 2009 , réalisée par Hades | ||||
On ne présente plus Orphaned Land, leader incontesté de la scène metal du Moyen-Orient et ce n’est pas dû au hasard car après trois albums studios aussi surprenants qu’originaux on s’attend toujours à une surprise de leur part et franchement avec The Never Ending Way of Orwarrior on est gâtés. Ceux qui ont écouté l’album « Sahara » ou encore « El Norra Alila » remarqueront surement la différence avec cet album, de moins en moins de rythmes endiablées, de fausse voix, de double pédales… De moins en moins mais pas totalement absents, le groupe n’a pas oublié qu’à la base c’est un groupe de death. Car, si comme son prédécesseur, cet album vire plutôt vers le Metal Progressif, les passages death font aussi partie du paysage. Une structure narrative des titres rajoutée à des passages bien dynamiques, merveilleusement bien insérés qui auraient bien trouvé leurs places dans le premier album, comme dans « Disciples of the Sacred Oath 2 (II) » ou encore « The Pilgrimage to or Shalem». Mais l’aspect dominant reste le progressif : des solos de plus en plus longs (« The Warrior »), une structure beaucoup plus complexe que lors des précédents opus, une grande variété musicale et un chant beaucoup plus mis en avant… Orphaned Land a saisi la recette qui fait la magie de sa musique : les influences orientales, et elles ont bien dominé l’album. On aura tout vu : instruments (luth, qanun, flûte), ambiance, paroles en arabe ou en hébreux…le groupe ne fait pas dans la dentelle et nous offre un somptueux voyage au Moyen-Orient, il suffit de fermer les yeux. Les israéliens misent dans cet album sur la richesse musicale, et l’originalité, et je peux vous affirmer qu’ils y arrivent à merveille. Vous n’avez qu’à écouter « Barakah » ou encore « The Pilgrimage to or Shalem», la structure est presque la même : une intro orientale qui nous charme, puis un passage progressif et on a même droit a quelques licks de clavier de la part de Steven Wilson (Opeth, Porcupine Tree) à la Dream Theater, un passage death ou la fausse voix fait la loi, pour finir en calme et là les choix ne manquent pas : en piano « In Thy Never Ending Way », orientale « New Jerusalem » ou avec un majestueux solo de guitare « The Warrior ». Il ne faut pas oublier de souligner l’excellente prestation du chanteur, qui, grâce à sa superbe voix claire avec un timbre typiquement moyen-oriental, et son habituel cris caverneux a réussi à rajouter d’avantage de charme aux titres. Certains disent que la musique d’Orphaned Land ressemblerait à celle d’Opeth si ces derniers venaient du Moyen-Orient, je dirais qu’elle ressemble à celle d’Orphaned Land et c’est tant mieux pour nous car c’est par cette originalité que le groupe à réussi à sortir du troupeau et à dépasser les conflits politiques pour créer son fan club dans le monde arabe. |
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