DARKTRANCE Beyond The Gates Of Insanity [ 2009 ] |
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CD Durée : 41.11 Style : Dark Metal / Depressive Black |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
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Chronique : 12 décembre 2009 , réalisée par AVALON | ||||
Dmitry Gubsky n’est pas content. Il vous regarde dans son miroir cassé en Ukraine, et ce qu’il voit de l’être humain ne lui plait guère. Alors il le transpose sur son second album solo « Beyond The Gates Of Insanity », qui est un cran supérieur coté intensité au précédant "Ghosts In The Shells", qui alternait déjà bien entre dark/doom/black. Amis dépressifs, ne soyez pas si timides, approchez ! Cet album est fait pour vous, avec les tripes de cet homme qui a tout réalisé de ses petites mains expertes. Alors, l’analyse…Premier aspect qui saute aux yeux, le visuel graphique avec cette mode actuelle des tons bi-chromiques, vert et noir, sombre, opaque et torturé. Coté production tout d’abord, pas franchement jouissive pour les conduits auditifs car le son des guitares est hyper aiguë, pour ne pas dire strident mais chose heureuse, comme la production est parfois inégale, nous n’avons pas à subir cela tout au long de l’opus. Dommage car cela cache par intermittence le reste derrière… Le chant ensuite prend une grande place sur l’opus, avec un black rageur et qui peste contre la vie: des lieux communs en somme ! Le tempo est assez soutenu dans l’ensemble, sauf sur des passages très doom et qui sont meilleurs car cela permet de mettre plus en valeur la basse, les instruments, la voix. De très bons moments parfois, avec des solos et mélodies dark/doom inspirées, ca sera dans les passages donc black que l’on retiendra le moins d’intérêt mais ceux-ci sont assez bien mélangés. Sur « Duskworld », la basse vous surprendra avec une terrible infrabasse constante et oppressante sur des petites touches synthé mélodiques, façon film d’horreur, effrayant ! Une seule conclusion pour cet opus, à l’image de la production : de super idées, de super moments intéressants, on sent un gros potentiel, mais le tout est trop inégal pour pouvoir parler de chef d’œuvre. Il faudra donc se recentrer, et surtout, se doter de moyens pour arriver à fournir une production à la hauteur, et alors là… cela risque de faire très mal. A suivre … |
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