RUNE
Les Chroniques de Wonar [ 2009 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 33.18
Style : folk/ambiant
  Infos :
  Contact label :
  Contact groupe : Http://www.myspace.com/aurelienwbst
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine
TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine
PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
  Chronique : 08 décembre 2009 , réalisée par S.Y.L.
   
Tout au long de la route gelée chemine Wonar. Malgré son long parcours au travers des plus hautes montagnes et des plus sombres forêts, la fatigue ne le saisi point puisque la nature, son alliée depuis toujours, l'aide dans sa quête spirituelle au sein de paysages encore vierges. Telle est l'histoire que vient conter Rune avec son premier album « Les chroniques de Wonar ».

Composé d'un unique musicien chargé à la fois des guitares, du chant, des percussions et des programmation, RUNE propose ici une œuvre acoustique plus axée sur l'instrumental. La guitare y est uniquement sèche et le chant clair parfois scandé, avec un étonnant mélange français/anglais, la langue de Molière aurait été, pour le coup, seule plus adaptée et largement suffisante. Malheureusement pour l'album, les diverses sonorités intervenant (flutes, hautbois, violon etc...) sont également uniquement artificielles, dégageant sur plusieurs titres l'aspect cruel de voir un musicien jouer avec les différentes fonctions que lui offre son synthétiseur. L'introduction fait effectivement particulièrement peur, tout comme le chant de « A Path of Dales », voilà qui semble couper court à la route du courageux Wonar qui dérape quelques peu sur l'étroit sentier. Les influences rappellent bien évidement Empyrium, ou certains albums de Mortiis, pour le coté clavier/trompes épiques artificielles (« La chevauchée Fagnarde ») et les compositions, véritables odes à la nature, conservent majoritairement une texture folk douce, les ambiances plus épiques n'intervenant que par éclairs. « Les Chroniques de Wonar » ne permet cependant pas, au fil de l'écoute, à se détacher de cet aspect de bout en bout « fait maison ». Le livret papier découpé à la main, le cd-r gravé, les variations sonores de l'enregistrement, le schéma répétitif de certains titres, le coté basique de la technique, Rune fait visiblement preuve d'une grande naïveté, touchante comme un enfant qui rendrait son dessin. A ne pas prendre au sens péjoratif, cette remarque révèle que le musicien a visiblement à cœur de porter un projet véhiculant sa personnalité et la défense de ses valeurs mais le rendu sonore final est encore vraiment trop léger, trop vert.

Après tout, un peu de gentillesse et de douceur ne fait pas de mal à la musique, mais peut être serait il nécessaire à Rune de s'entourer d'autres musiciens ? Pourquoi ne pas trouver d'autres joueurs d'instrument traditionnel histoire pour : - et d'un de donner un peu de coffre à l'ensemble, - et de deux pour partager et échanger des idées et faire murir un projet encore embryonnaire.







AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE