NEUN WELTEN
Destrunken [ 2009 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 54.35
Style : Folk Acoustique
  Infos :
  Contact label : http://www.prophecy.cd
  Contact groupe : http://www.neunwelten.com http://www.myspace.com/neunwelten
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine
TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine
PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
  Chronique : 05 décembre 2009 , réalisée par Aelbereth
   
Neun Welten , voici un nom qui parlera à tous les amateurs de néo folk et de musiques ambiantes.
A ceux qui ne connaîtraient pas, figurez vous une musique d'une grande densité émotionnelle, à la croisée des chemins entre la musique classique et les nouvelles musiques folk. Citadins harassés, profitez des ambiances automnales de "Destrunken" pour vous recueillir à l'écoute de ce très bon album qui parvient subtilement à transporter l'auditeur au sein de quelque mystérieuse forêt appartenant à telle ou telle époque révolue, vestiges de l'imagination dont seules restent les mélodies élégiaques que nous dépeint musicalement Neun Welten.

Piano et flûte ouvrent l'album avec l'enchanteur et mélancolique "Frosthauch". Pluviôse et mysticisme. "Destrunken I & II" véhiculent quand à elles une impression constante de repos angoissant, impression qui sera entretenue plus ou moins tout au long de ces deux titres grâce à l'usage d'arpèges instables à la guitare sèche, d'impulsions soudaines du violoncelle, de tremolos et d'ostinatos insistants , ainsi que de plongées abyssales dans la matière grâce au jeu des graves de la flûte. Particulier, expérimental par moments, l'univers musical de Neun Welten bien qu'étant d'apparence assez uniforme,se révèle être structurellement un fin mélange de genres musicaux très différents. Aérien, élégiaque et sombre, tels pourraient être les qualificatifs qui décriraient le mieux cet l'album. "Jarknez" introduira un léger blast sans insistance pour accompagner flûtes et violons, ces derniers adoptant un jeu plutôt grinçant en réponse aux triolets obstinés de la basse. "Weites End" fait s'alterner les ambiances pesantes du piano à la main gauche aux mélopées aériennes de la flûte, donnant naissance à une sorte de marche funéraire emprunte de féerie. Langueur et grincements de violons ,voix éthérées ("Dämmerung") font également partie intégrante du paysage, auquel l'imagination de l'auditeur assoupi se permettra d'ajouter une ruine de fontaine et un tapis de feuilles mortes, Après tout le décors était planté depuis le début !
L'album se clôturera sur les mélodies atmosphériques de "Schein", ses cymbales percussives et inquiétantes et la faible nuance des instruments en jeu, de même en ce qui concerne la profondeur et la légèreté de "Tau".
Un album d'une maîtrise certaine et un groupe dont il y aurait fort à parier qu'il se hisse au rang de référence avec le temps, prenons le risque de le dire.







AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE