SKARHEAD Drugs, Music & Sex [ 2009 ] |
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CD Durée : 37.24 Style : Hardcore |
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Chronique : 04 décembre 2009 , réalisée par Black.Roger | ||||
Après une récente tournée, les vieux briscards du New-York-Hardcore SKARHEAD décident de remettre le couvert après une longue absence de la scène. Ce retour se concrétise par la sortie d'un nouvel album sobrement intitulé « Drugs, Music & Sex ». Petit flash-back pour tout ceux qui prennent le train en marche. SKARHEAD fut formé en 1995 par Lord Ezec, aka Danny Diablo dans le but de nous envoyer un mélange de hardcore, hip-hop et punk bien urbain, ce fut la guerre déclarée dans les rues de New-York. Un premier EP « Drugs, Money& Sex » sort en 1997, et un premier album intitulé « Kings At Crime » voit le jour en 1999. Puis silence radio. Une démo 4 totres en 2006 nous signale que tout n'est pas mort de leur côté. Effectivement, puisque cette année 2009 voit la sortie du nouvel opus via I Scream Records. SKARHEAD, fort de sept membres revient comme si de rien n'était avec toujours la hargne de ses débuts il y a une quinzaine d'années donc. La troupe actuelle se compose de deux grogneurs, Lord Ezec et Ceekay Jones accompagnés de deux guitaristes, d'un bassiste, d'un batteur, et d'un DJ. Tout ce beau monde semble se faire plaisir en renouant avec le style New-Yorkais. C'est les retrouvailles, la fête en quelque sorte avec de nombreux invités dans l'enregistrement de la galette où l'on retrouve entre autres, Freddy Cricien (MADBALL), Jamey Jasta (HATEBREED), Armand Maijidi (SICK OF IT ALL) et Vinnie Stigma (AGNOSTIC FRONT). Mais pour quel résultat à la sortie ? Et bien c'est très classique avec un arrière-goût de réchauffé, avec des thèmes qui n'ont pas changé depuis les 90's. Leur hardcore métissé punk me paraît bien lourd à digérer et un peu (beaucoup ?) linéaire à l'écoute. Peut-être que sur scène ça déboite vraiment, mais là c'est une autre histoire. Question fatidique, à qui s'adresse donc ces 13 titres du Skarhead nouveau ? A tous les coreux inconditionnels du style et collectionneurs avant tout de ce qui nous arrive d'un certain « gratin » du NYHC. En dehors de ceux là, bien peu se satisferont honnêtement de ce retour discographique d'une formation qui a prit un coup de vieux certain, car voyez-vous, même dans le hardcore tout évolue aussi. |
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