MANEGARM Nattväsen [ 2009 ] |
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CD Durée : 43.30 Style : Viking metal |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
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Chronique : 02 décembre 2009 , réalisée par Aelbereth | ||||
Trois ans après le très bon "Vargstenen", le pilier Månegarm nous revient de ses froides contrées avec sa toute nouvelle création : « Nattväsen ». Point n’est question ici de la Pierre du loup (Vargstenen en français) et des verdoyants paysages qu’offraient le précédent artwork , mais bel et bien d’une introspection au sein des aspirations et des forces les plus profondes de l’être humain ainsi que nous l’annonce implicitement cette sombre pochette. Présage d‘un caractère occulte et mystérieux? Ainsi nous apprêtons nous à être guidés à travers les steppes nordiques et les méandres des croyances ancestrales sous l’égide de Manegarm! Bien heureux celui qui espérait plonger au fond du gouffre, au fond de l’Inconnu pour y trouver du nouveau! Dure est cependant sa chute , car force est de constater que lorsqu’une recette marche , on ne s’évertue pour rien au monde à la modifier. C’est malheureusement le cas de Manegarm. Une production sonore plus propre qu’à l’accoutumée est au rendez vous. Il faudra cependant s'attendre à une certaine linéarité de la part de cette album. On pourra être une fois de plus séduits par des vocaux épiques alternés avec une voix caverneuse , de galopantes mélodies folk contrastant d'avec des riffs rampants et quelque peu malsains (à vrai dire, pas assez pour convaincre) mais éprouver tout de même un manque certain à la fin de l'écoute. Pourtant,les mélodies intéressantes répondent bel et bien présentes,misant surtout sur leur puissance hypnotique ("Mina fäders Hall"; "Nattsjäll-Drömsjall"). La faute sera donc bien vite attribué aux riffs thrash de base variant peu au cours de l'album,et à la linéarité imputée par le schéma "riff-aux-quatres-doubles-croches-surmontées-par-du-blast-beat", le tout exécuté très platement , comme si l'envie de créer de la musique avait cédé sa place à un mouvement mécanique proche de la reproduction à la chaîne d'objets courants. Autant appeler un chat un chat et nommer cet album Grosse Déception. Amateurs de sensations fortes, refaites donc plutôt une escapade du côté de Windir , vous n'en serez que revigorés, et par les temps qui courent où le paganisme revêt pour la plupart les allures d’un effet de mode, un retour à l'authenticité s'avérera des plus bénéfiques. A bon entendeur. |
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