STUPRE Priceless [ 2009 ] |
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CD Durée : 31.22 Style : Electro dark |
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Chronique : 26 novembre 2009 , réalisée par Chart | ||||
STUPRE s’est formé durant l’été 2008 autour de deux musiciens, Verge et Narcisse. Le premier album « Priceless » voit le jour assez vite puisqu’un an après, le groupe offre son premier opus. STURPE officie dans le monde de l’electro avec des références telles que WUMPSCUT ou VELVET ACID CHRIST. Le monde du metal est assez loin mais le lien familial entre ces deux styles les amène de temps en temps à se rencontrer. Il est de bon ton de rappeler que le rock est un peu le père de tous ces genres musicaux. La musique de STUPRE n’échappe certainement pas à cette règle. Même si son ambiance est différente, on retrouve un esprit assez proche de certains groupes de black metal qui ont su expérimenter quelque chose de nouveau. Si certains s’essaient chez eux à l’electro, assez peu nombreux sont ceux qui arrivent à un résultat équivalent. Malgré son jeune age, le combo est arrivé à un certain degré de maturité assez rapidement. L’album sonne très pro. Travailler sur des machines aide certainement mais on peut tout de même souligner un résultat tout à fait digne. Si STUPRE souhaite commercialiser sa musique, ce n’est pas cette production qui devrait l’en empêcher, bien au contraire. L’ambiance qui se dégage de « Priceless » n’est pas des plus joyeuses mais qu’importe. Nous ne sommes pas là pour aller écouter ça en boîte de nuit. Tant mieux d’ailleurs, je ne veux pas être obligé d’y mettre les pieds en espérant y écouter de la bonne musique. Non, comme toujours pour la bonne musique, il vaut mieux aller écouter ça en live ou se procurer les bons CDs. A ce propos, STUPRE s’est permis d’inviter une figure plutôt charismatique de la scène punk electro française. VX69 de PUNISH YOURSELF vient pousser quelques parties vocales sur le titre de clôture de l’album « Drag King ». Ce n’est sûrement pas un hasard. Un lien existe entre les deux groupes en terme d’ambiance. Certes, l’énergie de PUNISH YOURSELF est un peu plus poussée mais dans le fond, si on cherche quelque chose d’assez proche mais d’un peu plus calme et posé, STUPRE a de quoi satisfaire l’auditeur averti. « Thirteenth Lover », « In My Backroom », placés en début d’album posent l’ambiance. La première apparition vocale mettra d’ailleurs plus d’une personne d’accord sur la supposée orientation spirituelle du duo. Le tout repose sur des beat très marqués. Des sortes de nappes de clavier créent l’ambiance et la mélodie. Le chant est quant à lui assez dur. Il ressemble à une sorte de chuchotement caverneux saturé, à la manière d’un chant black metal blindé de reverb, donnant ainsi l’impression d’être à la fois à des kilomètres du microphone et complètement incorporé dans la musique. « Bhellamadonna », tout en restant dans cette tendance assez noire incorpore des sonorités assez décalées mais parfaitement incorporées. On a l’impression d’entendre une boîte à musique complètement détraquée, à la limite de vous faire sombrer dans vos pires phobies. Ce premier album est un passeport vers des horizons radieux pour le duo. Le professionnalisme n’est pas à démontrer. La musique parle d’elle-même. Vous n’avez qu’à mettre le CD dans votre lecteur et vous laisser doucement emporter vers un monde particulier d’où vous ne reviendrez pas complètement indemne. A découvrir. |
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