RUINS Front the final foes [ 2009 ] |
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CD Durée : 43.00 Style : Dark black metal |
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Chronique : 17 novembre 2009 , réalisée par SINISTRE.13 | ||||
Ruins ? Jamais entendu parlé de cette formation constituée de deux personnes Alex – guitare et chant et Dave – batterie, venus de l'autre coté de la terre ! La Tasmanie !!! preuve une fois de plus que la musique est un art universel, et ce dans tous les styles ! Puisque nos amis ne font pas dans la dentelle, ni dans le folklorique, disons que ceux-ci semblent vouer un culte au black – death metal directement inspirés des contrées glacées de Norvège, dont leur principal maitre à penser ne serait autre que les cultissimes Darktrhone pour le coté jusqu'au boutiste de leur compositions, et cet aura punk qui inonde la plupart de leurs compositions. A première vue, rien de bien désagréable ne vient perturber cet opus plutôt bien construit et doté d'une production qui, si elle n'est pas extraordinaire n'en reste pas moins assez puissante et claire pour nous faire apprécier à sa juste valeur les différents univers et autres entrelacs rythmiques dont Ruins nous abreuve pendant près de cinquante minutes ! Si Alex (chant) ne possède pas un organe des plus intéressants, celui ci se débrouille plutôt pas mal pour trouver des riffs certes très classiques mais assez percutants pour garder l'auditeur en éveil ! Dave lui semble ne pas pouvoir tenir en place derrière son instrument et multiplie les breaks rythmiques, parfois très lourds, avec force et conviction. On peut regretter cependant une trop grande utilisation de la double pédale atténuant l'impact extrémiste de celle ci et donnant la sensation désagréable de vouloir à tout prix combler les espaces laissés vacants ! Un défaut qui pourrait rapidement devenir gênant et confirmer pour longtemps nos sombre acolytes dans la division des besogneux sans saveur ! Au jour d'aujourd'hui 'front the final foes' tient bien la barre et pour un premier opus n'a pas à rougir loin de là ! Le coté nihiliste inhérent au genre reste très cohérent, et en aucun cas sur joué. Il est d'ailleurs facile de se laisser convaincre par l'onde maléfique qui parcourt cet œuvre en particulier sur le plus abouti des titres, le très froid 'always of the always' dont tout souffle d'humanité semble avoir disparu …. Ruins surprend par sa maturité. Certes il lui reste encore du chemin à parcourir pour véritablement affirmé son identité pas encore tout à fait bien définie ! Mais avec encore un peu plus d'imagination et une muse toujours bien présente, possède largement le potentiel pour faire bouger des chevelures ! Parce que vous le valez bien, 'front the final foes' mérite largement sa place dans votre lecteur fatigué … à bon entendeur . |
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