SUICIDAL ANGELS Sanctify The Darkness [ 2009 ] |
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CD Durée : 38.17 Style : Thrash Metal |
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Chronique : 08 novembre 2009 , réalisée par Blackened | ||||
Chauffez les nuques, on a ici affaire à du pur thrash, bien speed et énergique ! SUICIDAL ANGELS est une véritable usine à riffs, et il nous le démontre de fort belle manière avec ce second album « Sanctify The Darkness », à paraître le 20 novembre prochain, sur lequel les compos hystériques s’enchaînent avec entrain (point d’orgue sur "Apokathilosis" absolument terrible !!!). Changements permanents de tempi, trilles et attaques au médiator nerveuses, ornés par quelques soli très slayeresques, le tout saupoudré d’une batterie massive, simple et complexe à la fois : telle est la manière dont on peut tenter de définir grossièrement la musique des Grecs. Pas le temps de reprendre sa respiration qu’un autre riff titanesque assaille les oreilles ! C’est peut-être aussi ce qu’on peut reprocher aux compositions, qui à défaut d’être bonnes, manquent un peu d’hétérogénéité. On retrouve souvent les mêmes structures, et on est quasiment en permanence dans un tempo très rapide (d’accord, c’est du thrash, mais les moments de lourdeur ou de mélodies qui nous permettent de souffler auraient pu être un peu plus exploités). Qu’à cela ne tienne, ça envoie du bon gros thrash, du brut de décoffrage, avec des références assez évidentes (Slayer en tête, Kreator également, mais aussi une petite touche à la Evile, la virtuosité en moins). Production énorme (son dévastateur en gros, qui sonne assez allemand –Nuclear Blast oblige), mais ce que je ne comprends pas, c’est le chant… J’ai gardé cet aspect pour la fin, parce que j’avoue être vraiment paumé sur ce point. Le chant n’en est en fait pas vraiment un, puisque les nombreuses parties vocales que comportent les morceaux sont simplement « chuchotée » avec un semblant de vigueur, dans un râle soufflant, bronchitoïde et totalement dénué de pêche (flagrant sur "Inquisition"). A croire que le guitariste-chanteur Nick (plus guitariste que chanteur disons) avait une extinction de voix tout au long de l’enregistrement de l’album ! Le chant reste alors le gros, gros point négatif, car il ne permet de retranscrire quasiment aucune énergie, alors que le reste débite du speed et de la patate à gogo ! Incompréhensible pour ma part, et vraiment dommage, car le potentiel est bel et bien là ! En somme un groupe excellent sur (presque) tous les aspects : gros point négatif pour le chant vous l’aurez compris. Espérons que dans le futur le combo saura s’améliorer dans ce domaine ! |
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