SYCRONOMICA
sycroscope [ 2009 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 54.50
Style : Black metal mélodique
  Infos :
  Contact label : http://www.silverwolf-productions.com
  Contact groupe : http://www.sycronomica.de http://www.myspace.com/sycronomica
 
Pavillon 666 - metal rock webzine Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 05 novembre 2009 , réalisée par ABRAXAS
   
Et revoici pour le 3ème fois Sycronomica, groupe teuton de black metal mélodique. Alors, c’est quoi la nouveauté ? Parce que question pochette, on ne peut pas dire que ce soit d’un renouvellement exceptionnel ! Enfin, au moins, on sait à quoi s’en tenir, vous me direz… La nouveauté, disais-je, c’est l’arrivée inopinée d’un chanteur d’opéra qui donne une relative originalité à l’ensemble. Chant d’Opéra, mais moins dans le trip à la Therion que dans l’équivalent d’un Sarah Jezebel masculin (ça existe, ça ??? Aaaargh !!!)
Bon, attention , vous êtes prêts ? j’emploie le terme adéquat,l’appellation officielle, la sentence qui tue, le lieu commun s’il en est : Sycroscope ou….. « l’album de la mâturité » ! Ouf, ça y est, je l’ai dit ! Plus aéré, mais plus profond, Sycroscope se niche directement dans les sillons que « Paths » et « Gate » avaient creusés au préalable.

Après un prélude vikingo-gothico-épique (il va falloir choisir, les gars ! Je suis prêt à me laisser guider, mais…vers où on va , là ?), nous voici plongés en plein Thornography des éminents Cradle Of Filth (influence qui sera quasi-omniprésente tout au long de cet opus), tant la voix est evil, la compo solide et la voix d’opéra savamment dosée.Mais….mais qu’est-ce que c’est que ce synthé ridicule qu’on sent poindre en arrière-plan? Que fait la Censure ? Halte au sktech, sortez le clown, ça va tout gâcher ! Passons outre…
Car il faudra l’oublier ce son de synthé risible, si l’on veut rentrer dans le trip du sextet, dimmu borgien au possible. On va pas se laisser emmerder par un frêle vrombissement inaudible et d’un autre temps, face à ce conglomérat d’ambiances borknagariennes, de lyrisme filthesque, de splendeur gravewormienne, tout de même….
OK, on est parfois à la limite du plagiat, mais moi, du plagiat aussi bien orchestré, aussi copieux, aussi riche,aussi sublime, j’en veux bien tous les jours à mon petit déjeuner .On parle de black metal sympho là, et reconnaissons qu’il n’y a pas 36 manières d’en composer.

Félicitations du jury en tous cas pour le choix (pour le moins osé) d’enchaîner le chant dans la langue de Shakesperare, puis de Goethe, sans coup férir ! « Nebelgestalt » restera mon coup de cœur, envoûtant, séduisant. Clé de voûte de l’album, ce titre magistral de presque 8 minutes est un must absolu pour tout fan de black symphonique.
En résumant, certes Sycronomica n’a pas réinventé l’eau chaude, mais nous en fait couler une bonne dose dans un bain totalement luxuriant, où nous allons nous vautrer, nous délecter, nous ressourcer.
D’une écoute extrêmement agréable, servie par une production lêchée, cette galette mérite vraiment qu’on s’y attarde. Les productions dans ce style sont légion, mais combien attireront votre attention comme celle-ci ? Ne passez pas à côté….







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