SONATA ARCTICA The days of Grays [ 2009 ] |
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CD Durée : 57.20 Style : Metal |
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Chronique : 26 octobre 2009 , réalisée par Aelbereth | ||||
Au delà d'être parvenu à créer un univers musical très riche marquant le début d'un renouveau certain pour Sonata Arctica, "Unia" a également engendré un véritables conflit interne au sein des fans du groupe. Des débats agités avaient pendant longtemps précédé la sortie de "The days of Grays" : le groupe allait-il poursuivre la voie tracée par Unia ou au contraire, allait on assister à un retour aux sources prononcé? Sonata Arctica continue son chemin à sa guise et nous livre dans la lignée de "Unia" un album relativement difficile à décrire. Plus simple d’accès que son prédécesseur, "The days of Grays" s’ouvre sur « Everything fades to gray (instrumental) », introduction lancinante et onirique qui n‘est pas sans faire écho à des réussites passées telles que « Reckoning day , reckoning night ». Dès lors, le ton est donné, « The days of grays » tiendra à la fois du côté progressif et inclassable de « Unia » et de la puissance mélodique de « Reckoning night ». « Deathaura » annonce d'emblée une atmosphère nettement assombrie à laquelle s'ajoutera un chant féminin,une structure évolutive, ainsi que des orchestrations nettement plus importantes et une ligne de chant à la fois théâtrale et épique. Félicitations pour le très bon travail d’orchestrations et d’arrangements réalisé sur cet opus. Cette fois ci, Tony Kakko a davantage orienté son travail de composition du côté des musiques de film et avoue avoir cherché à créer sur cet album un univers proche des œuvres de Danny Elfman, et c'est dire si ce choix sied au groupe! A la fois étrange, grandiose, féerique et poignant "The days of grays" fourmille de trouvailles et de perles musicales. La mélancolie se couple à l'emphase dans des titres tels que "Breathing" ou le majestueux "As if the world wasn't ending", tandis que des titres de facture plus classique comme "Flag in the ground"ou "The last amazing grays" soulignent une fois de plus un sens certain de la mélodie . "The dead skin" est certainement un des meilleurs morceaux de l'album, transportant, étrange, expressif et au caractère sans cesse changeant. On peut également y noter avec surprise un emploi beaucoup plus important de la voix criée. "Juliet" mêle avec finesse langueur et démence, l'innocence de la mélodie de départ se mouvant par la suite en un éclat dantesque et dramatique pour se terminer sur un léger écho tout droit sortie d'une boîte à musique. Du côté des innovations, il faudra se tourner vers "Zeroes" que l'on parviendrait difficilement à décrire sans s'avancer dans des suppositions hasardeuses. L'album se conclut à son apogée par le fascinant et exaltant "The truth is out there" ainsi que par le final grandiose de "Everything fades to gray". "The days of grays" est un album abouti et ne comporte aucun temps mort. Plutôt que d'en parler, cet opus mérite amplement d'être écouté et vécu et risquerait bien de faire l'unanimité chez les amateurs du groupe. |
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