VALHOLL
A la mémoire de nos ancêtres [ 2009 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 44.00
Style : Pagan black metal
  Infos :
  Contact label : http://www.myspace.com/intensifiedrecords
  Contact groupe : http://www.myspace.com/valholl
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 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 23 octobre 2009 , réalisée par Oceancloud
   
Injustice, lâcheté, dédain envers la nature… l’être humain bafoue depuis longtemps des valeurs ancestrales telles que l’honneur, la justice et sa mère nature. Il n’en fallait pas plus à Saroth, , Belial, Vaeroth et Sapian pour s’unir et hurler leur colère à travers la musique. Formé en 2007 en Ile de France, Valhôll offre cette année son premier album, qui confirme tout le bien que pensait d’eux ceux qui les avaient vu sur scène.
La Valhôll (ou Walhalla) est la demeure d’Odin, celle qui attend les valeureux guerriers vikings tombés au combat. Et à l’image de ce patronyme, « A la mémoire de nos ancêtres » présente un black metal épique et guerrier très inspiré de grands noms tels que Immortal, Windir ou Belenos. Valhôll partage d’ailleurs avec ce dernier l’amour de la langue française et écrit ses textes dans notre belle langue. Malheuruesement, seules quelques (belles) citations sont présentes dans le livret. Mais elles nous donnent quelques pistes pour pénétrer l’univers de Valhôll. Univers parfaitement illustré par la musique : la rapidité et la froideur d’un black metal véhément associée à la quintessence mélodique du pagan. Souvent très rapides, les morceaux de Valhôll sont également extrêmement mélodiques grâce à une guitare lead omniprésente. Celle-ci sonne de façon mélancolique, évoquant la gloire de guerriers d’un autre temps. On pourrait lui reprocher une certaine tendance à se répéter au fil de l’album, mais certains passages où les deux guitares sont harmonisées cassent quelque peu cette routine. D’autre part, les racines pagan de Valhôll s’expriment à travers des passages acoustiques de toute beauté (sur le titre éponyme par exemple, qui se termine dans une explosion black inattendue). La nature semble y trouver son écho, triste et froide, malmenée par notre mépris. « A la mémoire de nos ancêtres » sonne pro, procure des émotions et évite la simple recopie de ces modèles.

Si les quatre de Valhôll n’ont pas encore leur ticket pour le Walhalla (on leur souhaite de ne pas y monter trop vite), ils peuvent se targuer de faire une jolie entrée dans le monde du pagan black français. Je ne saurai trop vous conseiller de tester cet album fort réussi, en espérant pouvoir profiter des paroles dans le prochain.







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