HOLYHELL
Holyhell [ 2009 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 70.54
Style : Métal symphonique
  Infos :
  Contact label : http://www.magiccirclemusic.com
  Contact groupe : http://www.myspace.com/holyhellofficial
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 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 22 octobre 2009 , réalisée par GOHR
   
Etre épaulé par un musicien ou un producteur renommé a toujours aidé les groupes, pas forcément toujours à juste titre. Dans le cas de HOLYHELL, farouchement soutenu par Joey Demayo de MANOWAR qui a joué le jeu jusqu’à produire lui-même le groupe, il s’agit d’une véritable réussite.
A la frontière entre plusieurs genres que sont le Gothique, le Rock et le Heavy, ce premier opus tiens son nombre de bons singles.

Dès le premier titre nous sommes scotchés par une production massive, parfaitement spatialisée, qui permet ainsi d’écouter et de savourer chaque instrument à sa juste valeur. Les chansons sont parfaitement équilibrées, mêlant envolées classiques de haute classe, plans Heavy/rock accrocheurs, le tout souligné par un chant féminin puissant et très inspiré, dont la théâtralité de certains plans n’est pas sans rappeler un Ronnie James Dio en forme. La recette est bien éculée, mais le groupe s’en sort néanmoins avec une certaine classe. Tout d’abord la capacité à écrire des titres dans l’ensemble assez prenants, dotés de refrains aisés à retenir, comme celui quasiment hypnotique de « Holy water ». Ensuite, ce sont les qualités techniques des musiciens qui peuvent concilier, à défaut des amateurs de progressif, les amateurs de technique. Le fer de lance de la technicité du groupe n’étant autre que leur guitariste Joe Stump qui s’avère être plutôt doué pour composer des soli complexes et mélodiques à la fois, citons ceux de « Wings of light » ou « Eclipse ». A la rigueur ce qui fait perdre un peu de puissance à l’album est le fait que tous ses titres suivent une ligne directrice identique, certaines chansons auraient mérité d’être plus audacieuses. Celles qui fonctionnent le mieux sont d’ailleurs celles qui viennent rompre la monotonie, comme le fait l’excellente intro de « Eclipse » et ses chœurs presque religieux, en revanche nous aurions très volontiers pu nous passer de la prévisible power-ballade « The Fall », qui a le défaut d’être aussi sirupeuse que celle des trois quarts des groupes de Heavy symphonique.
D’ailleurs, notons que l’album dure une heure et dix minutes ce qui est trop long, pour un style aussi fermé sur lui-même que celui pratiqué par les américains. Peut-être faute à la pression des fans, raison pour laquelle le groupe dit avoir dû faire figurer trois chansons de leur Ep, « Apocalypse », « Resurrection » et « Last Vision ».

En conclusion, HOLYHELL offre un assaut assez prometteur avec ce premier album éponyme. Malgré quelques longueurs, la capacité du groupe à composer des chansons efficaces est évidente. HOLYHELL aurait dû sans aucun doute moins charger cet album pour obtenir un résultat encore plus efficace.







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