PARADISE LOST
Faith divides us death unites us [ 2009 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 50.37
Style : dark metal gothique
  Infos :
  Contact label : http://www.centurymedia.com
  Contact groupe : http://www.paradiselost.co.uk http://www.myspace.com/paradiselostuk
 
Pavillon 666 - metal rock webzine Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 18 octobre 2009 , réalisée par ABRAXAS
   
Il est là ! Enfin là ! Attendu comme le Messie ! L’album qu’on attendait plus de la part du groupe phare de la scène dark metal ! Il faut dire que depuis leur chef d’œuvre incontesté Draconian Times, on n’avait plus vraiment entendu LE Paradise Lost d’exception, celui qui nous faisait vibrer, frissonner de plaisir. Enchaînant les albums, le groupe avait perdu de sa superbe, se perdant dans de décevantes (bien que sacrément osées) expériences électroniques (« Host »), choisissant de prestigieux producteurs vraisemblablement meilleurs dans d’autres registres (il n’y a qu’à écouter le travail remarquable de Rhys Fulber sur les productions de Front Line Assembly par exemple), tombant ensuite dans la redite et finalement tournant en rond. On avait alors tendance à se tourner plus vers un Moonspell par exemple, leurs derniers albums étant globalement moins fades que ceux de nos amis anglais.
Et puis tout arrive.
Voilà que la bête n’est pas morte, qu’elle bouge encore, et bigrement même. Lazare revient d’entre les morts, et c’est pour nous faire regretter tout le mal qu’on a pu penser à tort de Paradise Lost ces dernières années. Car cet album est tout simplement époustouflant. Travaillé, agréable, envoûtant…les superlatifs ne manquent pas pour qualifier cette nouvelle pièce maîtresse dans l’imposante discographie du groupe.
Est-ce le choix de confier la production à Jens Bogren (Opeth, Katatonia, Amon Amarth) qui donne une seconde vie à P.Lost ? Il est évident qu’en tous cas, ce dernier y est pour quelque chose, tant le son est massif, puissant, ample et détaillé. Prenons au hasard le doom lyrique et inspiré à tendance progressive de « First light », les chœurs lents et angéliques de l’intro de « Frailty » qui précèdent une rythmique solide à double-pédalage , ou encore le sublime titre éponyme de l’album. Non vraiment, rien à redire, même en cherchant bien.
Cerise sur le déjà copieux gâteau façon « Forêt Noire », le groupe se paie même le luxe de nous proposer, outre le bonus track du premier cd, deux morceaux enregistrés avec l’orchestre symphonique de Prague sur le deuxième cd de l’édition limitée de l’album, édition que je vous recommande chaudement également pour son artwork très réussi (un book enrichi de photos d’œuvres picturales du 15ème siècle, mêlées aux photos très travaillées et réussies du groupe).
En bref, un sans faute pour cet opus, alors bravo à vous, Paradise Lost, et surtout…..longue seconde vie !







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