COALESCE ox [ 2009 ] |
||||
CD Durée : 33.26 Style : sophisticated grindmetalcore |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 16 octobre 2009 , réalisée par ABRAXAS | ||||
Accrochez-vous, jeunes gens : Relapse publie aujourd’hui le 4ème méfait studio de ces 4 fous furieux originaires de Kansas City, Missouri. Et ça dépote sacrément grave ! Rarement entendu une galette d’une densité aussi impressionnante : En à peine 34 minutes (soit 14 titres tout de même !), on a l’impression de se retrouver en plein mosh pit, secoué de partout, perdant le sens commun, abruti mais heureux quoi ! On commence dans un bordel ambient typiquement grindcore, jouissif et totalement maîtrisé techniquement (c’est haché rythmiquement, c’est inouï au sens littéral du terme, en un mot : curieux), puis on saute dans les années 70 pour une partie de chant vintage très typé et surprenant dans le contexte. A peine le temps de souffler que retentit dans le lointain le célébrissime « I’ve got a woman » enchaîné avec un excellent solo et des parties de gratte déstructurées sur une rythmique implacable(un moment-phare de l’album). Juste derrière, on plonge en plein funk, mais plutôt « Messhugah style » (si si, ça existe !).Après un très court break salvateur, on poursuit dans un pur moment de folie furieuse (moins captivante) puis une compo alternant riff bien prenant, break reposant et rythme lourd. Vous aimez les hymnes à reprendre en stade ? Les chœurs de « In my wake, for my own » devraient vous combler, si toutefois vous survivez à ce titre ravageur. En fait, « New void in one’s resolve » paraîtrait presque mainstream dans ce conglomérat de déluge sonique ! Les titres s’enchaînent à la vitesse de l’éclair, on prend doucement mais sûrement la direction de la porte de sortie (l’issue de secours, en l’occurrence !) en passant toutefois par quelques derniers titres tout aussi tordus et violents.On aurait tellement aimé que s’achève cet opus par « Dead is dead », formidable bouquet final (avec son passage Western en prime !)et excellent résumé de tout ce que nos petites oreilles ont subi auparavant. Mais un 14ème titre ponctue toutefois l’expérience dévastatrice que constitue « Ox ». Dur d’écoute car déstabilisant, ne cherchez pas ici la petite mélodie à siffloter tranquillement sous la douche : elle n’existe pas. Alors si « Ox » était à rapprocher d’un sport, ce serait sans hésiter le Squash : 40mn (ou presque) où ça tape dur, sans échappatoire, où ça part dans tous les sens, où on sort abattu, en sueur, plus de jambes, les pulsations cardiaques en vrac, mais… le sourire aux lèvres ! |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|