GORGOROTH
Quantos Possunt ad Satanitatem Trahunt [ 2009 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 34.40
Style : Black metal
  Infos :
  Contact label : http://www.regainrecords.com
  Contact groupe : http://www.gorgoroth.info http://www.myspace.com/gorgoroth
  Interview :
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 15 octobre 2009 , réalisée par AVALON
   
Norvege, bergen. Rien qu’avec ces deux mots, la messe (noire) est dite. Le decor planté. Crée en 1992, au tout debut du mouvement black metal, Infernus remet le couvert 17 années après, nous passerons sur les déboires du groupes (procès, prison, etc...). Mais résultat des courses, le groupe a un line up complètement renouvelé, avec toujours le capitaine du navire Infernus, cela va s’en dire.
Gaahl et King étant parti la queue entre les jambes, les fans étaient en droit de se poser des centaines de questions quand à l’avenir du groupe mais surtout quand au contenu de ce nouvel opus. Rassurez vous, ne vous scarifiez pas de suite, cet album est une réelle merveille, une Ode d’amour terrible envers la musique black metal. C’est bien simple, cela faisait au moins une bonne décennie que j’attendais un tel album. Toujours dans la lignée des meilleurs albums du groupe, « Quantos Possunt ad Satanitatem Trahunt” est une pure tuerie guerrière, entre un plongeon sans fin dans les abysses du malin, et les champs de bataille que Marduk a déserté depuis Panzer division. Le chant haineux à souhait de Pest, est pour ma part encore meilleur que celui de son prédécesseur.
Quand au reste, c’est sans compter sur l’inventivité du maitre d’œuvre, c'est-à-dire de rester dans un style très proche des racines black des années 90’s, mais d’y incorporer des éléments originaux, parfois modernes, discrets mais qui font le charme et l’intérêt du groupe.
Haineux, violent, extrême, il était difficile de ne pas perpétuer la recette, mais en plus de ces qualités, il y a une âme maléfique qui vous captive d’un bout à l’autre sans pouvoir arrêter le cd. Les guitares sont rapides et mélodiques (quel travail !!!), le rythme de la batterie (double pédale à fond les manettes et ensuite mid tempo ou blast, c’est selon), et parfois des chœurs, comme sur le superbe « Satan-Prometheus », façon black viking. Un petit air avec Enslaved est d‘ailleurs appréciable. Ici on ne joue pas à la mode black n’roll, vous savez, les groupes qui sonnent tous pareil actuellement. Non, Gorgoroth s’accroche dans une lignée de black captivant, envoutant, avec de multiples sonorités et changements de rythmes.

Que dire tant il est facile d’être subjugué par pareil album ? Une chose est cependant certaine. La renaissance du groupe est amorcée, et elle risque de faire grand bruit dans le milieu. Il ne reste plus qu’aux anciens membres de digérer le succès d’ Infernus et d’aller planter des choux dans le Cantal. Car la machine mortuaire est en route, et elle risque bien de vous faucher au passage, n'en déplaise au amateurs de "true raw evil" purs et durs qui trouveront ici un album excellemment produit.







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