EVIL
Eternal winter majesty [ 2009 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 19.31
Style : Black metal
  Infos :EP limité à 30 ex
  Contact label :
  Contact groupe : http://www.myspace.com/eviltun
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 14 octobre 2009 , réalisée par Oceancloud
   
Whaouh ! le patronyme hyper original que voilà ! Avec un nom pareil et une pochette grisounette de sous bois norvégien, ça ne pouvait être qu’un nouveau groupe de black metal venu des terres glacées nord européennes. Presque bien vu… Evil nous vient, et ce n’est pas une blague, de Tunisie ! Et joue bien du black metal, oui. Double whaouh !
Si Evil peut se vanter de sortir d’une terre peu propice au metal noir, Lord Evil (multi instrumentiste instigateur de ce one man band) ne semble pas vouloir en faire sa carte de visite, contrairement à des formations telles que Melechesh ou Orphaned land.
On sent l’homme plutôt profondément marqué par le scène black metal originelle, issu des froide forêts scandinaves… tellement marqué que sa crédibilité s’en trouve d’emblée légèrement écornée. Enfin bref, place à la musique. Pour vous dire exactement la même chose en fait : Lord Evil est profondément marqué par la scène black blablabla. « Eternal winter majesty » est clairement inspiré des grandes gloires black du début des 90’s Burzum en tête. Pour aller à l’essentiel, ce que fait Evil à déjà été fait maintes et maintes fois, en mieux (Drudkh ? Hate forest ?)
Décortiquons : cet EP est constitué de 5 plages pour une durée de 19 minutes à peu près. Retirons d’ors et déjà la courte intro au clavier sur fond de vent hivernal sans grand intérêt, la troisième qui est un interlude toujours au clavier assez passe partout, et la cinquième piste, inutile reprise au clavier d’un titre de Drudkh (tiens ? un hasard ?). Si vous savez compter, il reste en tout et pour tout deux morceaux typés black metal. Riffs véloces, sous mixés, sans mélodie, batterie qui oscille entre mid tempo hypnotique et blast incessants, voix déchirée à la old Immortal et nappes de claviers répétitifs, les jalons du style ont été posés il y a bien longtemps par des jeunes gars maquillés en pandas. Le son correspond parfaitement avec les guitares presque inaudibles, supplantées par les volutes de claviers qui tentent d’instaurer un climat horrifique. Et là j’avoue… Lord Evil parvient à ses fins. L’ambiance froide et glauque est bien rendue, on se croirait presque dans une forêt enneigée en train de regarder une église brûler. Ces deux titres parviennent finalement à susciter un semblant d’intérêt, sur leurs 13 minutes et demie cumulées… remarquez, je doute que la musique d’Evil tienne plus longtemps. Un EP c’est bien, merci.

On pourrait remplir des stades entiers avec la cohorte de suiveurs de Burzum. Si il reste une place, merci de la réserver à Evil, qui aura l’originalité d’apporter un drapeau inédit, à défaut d’innover musicalement. Ce n’est pas un mauvais élève mais il ne se détache pas du lot, loin de là. Une simple curiosité géographique en somme. Malgré tout si vous êtes friands de trucs vraiment underground, jetez vous sur ce CD tiré à 30 exemplaires, ça fera super culte dans votre CDthèque.







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