CLUTCH Strange Cousins From The West [ 2009 ] |
||||
CD Durée : 44.58 Style : Stoner rock metal |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 13 octobre 2009 , réalisée par AVALON | ||||
Et de neuf albums pour nos étranges cousins du Maryland / USA. Le quartet étant très attendu après de superbes albums précédents et un changement de direction quand à leur manière de produire et distribuer, puisque le groupe a décidé de monter leur propre label « Weathermaker music ». Quoi de plus intelligent de créer sa propre formule pour tout maitriser, quitte à prendre quelques risques dont financiers. Après un dvd live « Full Fathom Five » passé un peu inaperçu car assez mal distribué (voila les inconvénients), voici donc le tout nouvel opus avec un nouveau logo « oriental » avec une main tendu (est/ouest), bref, tout un message un peu engagé (Abraham Lincoln n’est pas loin) mais surtout, un son. LE son de CLUTCH, reconnaissable entre mille, et c’est cela, l’apanage d’un grand groupe. Le fait de ne pas être noyé dans la masse, d’apporter sa touche en toute modestie, quel message encourageant pour les jeunes formations ! Alors Clutch, c’est quoi ? Et bien une très grand dose de stoner metal. Mais pas seulement, rajoutez-y une louche de blues rock, des petits air de funk, bref, du gros rock empli de testostérone. Cet album s’inscrit dans la suite logique du dernier album, pas de révolution majeure, ce qui soulagera les fans vu le changement de label & logo. Le chant clair mais très rock un peu façon crooner de blues de Neil Fallon glisse à merveille sur des compos souvent lentes, mais aux riffs bien trempés. C’est ultra groovy, impossible de ne pas taper du pieds, vous verrez ! Très facile d’accès, cet album est en fait le disque que tout hard rockeur digne de ce nom se doit de posséder, si il a puisé ses influences dans le rock’n roll des années 70’s. Il va s’en dire que les amateurs de Cannibal corpse et de groupes plus extrêmes ne vont surement pas comprendre ce groove qui suinte des enceintes, ses riffs à la Jimmy Hendrix, cette batterie simpliste et cette grosse basse stoner qui prend largement le dessus. Il ne manque plus que le petit grésillement sur le cd pour que l’on soit transporté en d’autres lieux, en d’autres temps. L’album est très homogène, il faut avouer qu’au fil des titres, on prend énormément de plaisir mais on ne se surprend plus à entendre de nouveaux riffs et mélodies, tant le tout est un peu prévisible. Mais qu’importe le plaisir est là et bien là. Pas de gros tubes en puissance, CLUTCH n’est pas là pour cela. On sent que le groupe préfère jouer leur musique, leur son dans un hangar loin du business, quitte à prendre un maximum de plaisir. Et c’est justement ce plaisir qui est transmis et qui vous donne le sourire pendant toute la journée. Quand un album est réalisé avec les tripes et le cœur, pas de surprises, il saura vous toucher. Une valeur sure, tout en continuité ! |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|