VADER Necropolis [ 2009 ] |
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CD Durée : 33.26 Style : Thrash Death Metal |
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Chronique : 13 octobre 2009 , réalisée par Chart | ||||
A peine rentrés de tournées, un an après le coffret « XXV » fêtant les 25 années d’existence du groupe, Peter et sa bande sont retournés aux fameux Hertz Studio en Pologne. VADER est sans doute avec BEHEMOTH la figure de proue du metal extrême en Pologne. A force de sillonner les routes du monde entier, VADER a fini par devenir une référence internationale dans le milieu. Difficile du coup de passer à côté lorsqu’un nouvel album pointe à l’horizon. « Necropolis » bénéficie encore d’une production impressionnante. Le son est parfaitement adapté aux différents styles de riff que le groupe distille dans son jeu. Ayant calmé un peu le jeu depuis « Litany » et ses grosses caisses assommantes, cette nouvelle production allie grosseur et clarté avec une couleur assez proche de ce qui pourrait se faire dans un style thrash. Cet album est malheureusement un peu trop court. Même la version augmentée, avec les morceaux bonus « Black Metal » de VENOM et « Fight Fire With Fire » de METALLICA, reste un peu limite. Leur style s’étant un peu ralenti et aéré, le groupe aurait pu faire un peu plus long. Le ralentissement général du tempo se fait ressentir dès le premier morceau, « Devilizer ». Le tout sonne beaucoup plus comme un mélange de thrash et de death. On est bien loin de la déflagration sonore de leurs compatriotes de BEHEMOTH. Mais le tout est néanmoins agréable et possède une très bonne énergie, taillé indiscutablement pour le live. La suite avec « Rise The Undead », « Blast » revient à quelque chose de plus primaire avec le blast beat comme mot d’ordre. Ces deux morceaux assez courts sont de la veine des morceaux les plus rapides de VADER. Ils sont le parfait contraste de ce que fait le groupe sur des titres tels que « Rise The Undead », « Nevers Say My Name » ou encore « Dark Heart. » L’influence de groupes tels que SLAYER se fait vraiment ressentir sur ce type de morceaux. L’album n’étant déjà pas très long, on se serait passé des interludes constituées par « The Seal » ou « Summoning The Future. » Leur intérêt est mineur sur un album de cette durée. Lorsque VADER prend des risques, ils le font de manière à ce qu’on ne puisse pas le leur reprocher. Soit ils sortent un titre pour un jeu vidéo, « Sword of The Witcher », soit, ils placent leur morceau en fin d’album, comme c’est le cas avec « When The Sun Drowns In The Dark. » Il est incontestable que Peter a une inspiration assez large pour pouvoir se permettre de sortir des morceaux puissants dans un style éloigné de ce que VADER a l’habitude de faire. « When The Sun Drowns In The Dark » est le type de morceau assez minimaliste par rapport au reste, mais d’une intensité rare. Certes, « Necropolis » n’est pas une révolution. C’est juste le nouvel album de VADER et comme chaque album du groupe, c’est simplement un très bon album que tout bon métalleux devrait se procurer sans tarder… |
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