ARKONA Goi, Rode, Goi [ 2009 ] |
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CD Durée : 80.06 Style : Metal pagan/folk |
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Interview : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 13 octobre 2009 , réalisée par S.Y.L. | ||||
Frontières closes, absence d'informations, en y repensant bien, voilà quelques temps que peu de nouvelles sont parvenues de Russie. Bien heureux soit le passeur qui eut la bonne idée d'apporter le nouvel album d'Arkona dans nos contrées de l'ouest, malheureusement, ce généreux bienfaiteur a disparu mystérieusement sans laisser de traces...heureusement, l'album est intact, ouf! Arkona....il n'a pas fallu longtemps aux russes pour sortir leurs 5 albums à la lumière du jour, portés peut être, par l'engouement pour les groupes à consonances folk, mais surtout par une sacrée rage et de multiples qualités qui sautent aux oreilles. « Goi, Rode, Goi! » est alors une nouvelle incursion en plein cœur des anciens mythes et croyances slaves, le groupe affirmant fièrement et clairement depuis ses débuts la volonté d'affirmer leur identité culturelle. L'originalité est une nouvelle fois au rendez vous, avec des chants en russes faisant une nouvelle fois des merveilles, dégageant une toute autre ambiance que celle crée par d'autres formations folk à consonances celtiques. L'album, sombre, mystique, s'appuie encore une fois sur sa valeur sûre : des vocaux féminins scandés, avec cette fois ci de plus larges incursions d'un growl masculin des plus engagé. Malgré la présence de titres enjoués façon polka (et le dansant « Yarilo ») « Goi, Rode, Goi » et sa ribambelle d'instruments acoustique s'oriente davantage vers des sonorités nettement plus pagan n'hésitant pas à sombrer avec plaisir dans des compositions à blast façon Obtest (« Tropouiou Nevedannoi »), les membres du fameux groupes lituaniens venant également faire une apparition aux chants sur un titre : « Na Moey Zemle ». Et ils ne sont pas les seuls puisqu'une multitude d'invités défile sur « Goi, Rode, Goi » avec pour les plus connus des membres de Menhir, d'Heidevolk, de Manegarm ou encore de Skyforger. Autant dire que pour ce disque, Arkona n'a pas fait les choses à moitié, atteignant un degré de qualité de composition rare : aucun détail n'est ici utilisé à la légère, chaque instrument ayant sa place et non destiné à but décoratif comme parfois. Cerise sur la vatrouchka : la présence d'un vrai chœur féminin et d'un quintet à corde pour des titres épiques majestueux (« Liki Bessmertnykh bogov ») voir assez impressionnants (et les 15minutes de la saga « Na Moey Zemle »). Par aileurs, depuis combien de temps un groupe n'avait il pas publié un album de plus de 80 minutes? « Goi, Rode, Goi » constitue tout simplement LE chef d'œuvre d'Arkona, un album à forte personnalité identité chargé d'histoire et d'émotion, et qui surtout s'écoute en boucle sans lassitude, un gros coup de cœur. |
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