SILENT MEMORIAL Cosmic handball [ 2009 ] |
||||
CD Durée : 65.48 Style : Metal progressif |
||||
Infos :CD 1999 > version remixée et remastérisée | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 12 octobre 2009 , réalisée par Aelbereth | ||||
C'est en 2009 et après le succès remporté par leur second album « Retrospective » que Silent Memorial en vint à rééditer « Cosmic Handball », album initialement paru en 1999. Nos voisins Suisses gagnent une fois de plus la réputation de se hâter lentement. Notons au passage que « Cosmic Handball » est passé totalement inaperçu lors de sa sortie dans le paysage progressif Européen ,le marché asiatique s’étant en effet porté garant de sa diffusion. A première vue, nous sommes en face d’un artwork pas terrible et d'une track liste aux sonorités humoristico-spatiales. Néanmoins, l’opus n’a absolument rien d’un ovni et c’est bel et bien un gros sentiment de déjà vu qui transparaît dès les premières minutes d’écoute. Laissez donc Dream Theater faire du Dream Theater de qualité! Force est d’avouer que les premières impressions ne sont vraiment pas positives avec un « O meditation » abondamment garni d’effet de claviers aux sonorités beaucoup trop synthétiques, ainsi que d‘un certain nombre de platitudes. De plus, les enchaînements reliant les parties internes de la structure gagneraient à être retravaillés,ne serait ce que pour rendre l'ensemble moins brouillon. Comble de malheur, « Carpet diver » s’enchaîne à « O meditation » avec une introduction très inspirée de « Innocence faded » d’un certain Dream Theater. Il faudra attendre la moitié du présent titre pour y constater tout de même (et non sans un certain soulagement) un peu plus de recherche au niveau sonore,voire quelques passages futuristes. La matière regagne de l’intérêt,au moins par respect pour elle même,et c’est tant mieux. La linéarité apparente de « Deserted land » se voit rompue par l’intrusion de plans exotiques, d’incursions des solos dans les gammes hispaniques,ainsi que par d’autres agréables surprises musicales que l‘on aurait souhaité rencontrer beaucoup plus souvent, d'autant plus au sein d'un album de métal progressif! « Fantasy suit », la composition au piano de l’album tente vaille que vaille d’abreuver d’émotion un univers qui en était jusque là relativement dépourvu. Si l’on fait l’impasse sur le piteux « lovely galaxy » aux allures de générique destiné à un mauvais film de science fiction,on pourra constater que le meilleur reste cette fois ci pour la fin. « Cosmic Tornado » sait se faire tantôt épique,tantôt grandiloquent, toujours accrocheur, les interludes orientales apportant, de même,un agrément indéniable pour la fin du voyage. « Black hole (exit) » clôture honnêtement l’album en introduisant des éléments plus agressifs et un caractère général plus théâtral, malgré l’existence des sempiternelles platitudes. Ce premier album joue la carte de la facilité et malgré la présence d'éléments intéressants et prometteurs pour la suite,l'ensemble est somme toute très moyen et l'intérêt de la réédition de cet opus réside très certainement dans le fait d'apprécier les progrès réalisés depuis. |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|