MEGADETH
Endgame [ 2009 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 44.43
Style : Thrash Metal
  Infos :
  Contact label : http://www.roadrunnerrecords.com
  Contact groupe : http://www.megadeth.com http://www.myspace.com/megadeth
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 09 octobre 2009 , réalisée par Chart
   
En cette rentrée 2009, il ne manquait qu’un groupe majeur pour couronner le festival des sorties habituelles après un été relativement calme. Et quelle arrivée dans les bacs ! Rien de moins que le successeur de « United Abominations » des mythiques thrashers de la Bay Area qu’est la bande à Dave à MUSTAINE. Le cerveau du groupe nous avait promis du gros son tout droit sorti de son propre studio, et du thrash, du vrai, avec de la rapidité et de l’agressivité dedans. Et bien, on ne peut pas dire qu’ils aient raté leur coche. Cet album pourrait officier de retour aux sources. Lorsque l’on revient d’une exploration, on en ramène toujours quelque chose de neuf, MEGADETH n’échappe pas à cette règle. Pour tous les fans de longue date et ceux plus récents, « Endgame » serait-il là pour rappeler que MEGADETH en a fini de jouer et montrer sa passion première pour le thrash ?

L’album s’ouvre sur « Dialectic Chaos » qui fait office d’introduction instrumentale. On est tout de suite mis dans le bain. Le son est énorme et l’impact puissant. On mélange chorus impressionnants et rythmiques thrash simple mais vraiment efficaces. Dave MUSTAINE était pressé, selon ses dires, d’entendre ce que valait Chris BRODERICK en enregistrement. Il n’a pas du être déçu. Ses solos mélangent technique et fluidité, le tout servi de manière impeccable. « This Day We Fight !» s’enchaîne directement après cette introduction. Le groupe nous envoie du pure thrash qui aurait de quoi nous vite faire oublier « United Abominations ». L’album était bon, mais là, on est vraiment un cran au dessus.
Les solos s’enchaînent sans cesse. Les rythmiques se complexifient. Et je ne vous parle pas du son. « 44 Minutes » s’introduit sur une petite mélodie guitare doublée d’un clavier le tout sur un riff saccadé laissant ainsi la partie basse, distordue à souhait, prendre toute son ampleur. Ce morceau est déjà plus posé que le précédent sans pour autant perdre de son accroche. On trouve aussi plusieurs solos à l’intérieur s’enchaînant avec une fluidité encore une fois très bien servie. « 1,320 » revient à des gimmicks plus anciennes du groupe. On retrouve bien cet esprit du thrash des années 80 dans ce titre. On a presque l’impression d’entendre un vieux morceau du groupe repris avec un son actuel. Le final se fait sur un autre enchaînement de solos assez impressionnants.

« Endgame » possède ce truc plus majestueux, naturellement puissant, que le groupe a su mettre en place sur ses albums plus récents. La lourdeur du début du titre laisse assez vite la place à un peu plus de rapidité tout en gardant cette imposante puissance. Le morceau possède une fois de plus quelques breaks assez techniques dont le combo a le secret. C’est encore une fois un bon moyen de placer quelques solos. « The hardest part of letting go… Sealed with a kiss » dont le titre à lui seul est assez évocateur sur, introduit un peu de guitare acoustique sur l’album. Mais la place est assez vite cédée au retour des guitares plus électriques. Le côté plus N.W.O.B.H de MEGADETH se fait sentir sur ce morceau plus émotif. Les arrangements sonores sont différents par rapports au reste de l’album, plus de claviers, de sons de guitare variés. Mais la pause épique aura été courte avec un retour énergique sur « Head Crusher » qui me semble un peu moins intéressant que le reste présent sur l’album. Son efficacité contraste grandement avec le titre précédent mais son intérêt est peut-être en dessous d’autres morceaux dans cette veine. « The Right To Go Insane » avec son introduction à la basse clôture cet album sur du thrash mid tempo encore une fois efficace.

L’arrivée dans les bacs de cet album aura de quoi contenter une tranche assez large de fans de MEGADETH. Le groupe a encore des choses à montrer après autant d’années et d’albums et c’est vraiment quelque chose de constant chez eux. Dave MUSTAINE trouve même le moyen de continuer à apporter de la modernité dans le son du groupe au lieu de se contenter de rester sur des acquis. Cet album me fait dire que le thrash, quel qu’il soit et d’où qu’il vienne à encore de bonnes années devant lui tant son efficacité et son énergie sont indémodables. Le tout est peut-être d’y rester fidèle et continuer à y apporter une dose suffisante de modernité pour en renouveler la fraîcheur.







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