CHRONIQUES ALBUMS

Derrière une pochette d’outre tombe, magnifique, rouge sang et digne des meilleures productions gothico-dark metal (choix bizarre en l’occurrence), on retrouve ici ONSLAUGHT en très grande forme avec 8 titres enregistrés au dernier Damnation Festival. Après 3 albums studio diablement puissants, il était temps que le combo nous démontre par A + B que sur scène, Onslaught, ça tient aussi la route. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la démonstration est bien plus que probante.
Après une intro classique mais très réussie, on rentre direct dans le vif du sujet à coups de riffs précis et acérés. Le rouleau compresseur est lancé, et rien ne l’arrêtera jusqu’à la cavalcade finale de « Power from Hell » de leur premier album éponyme (un classique !). A défaut d’être originales, les compositions sont efficaces et c’est bien là tout ce qu’on demande à un groupe de Thrash de la trempe d’ Onslaught.
Alors amis de la poésie et de la gentille ritournelle, tournez les talons car vous vous êtes de toute évidence trompés de chemin.Ca cartonne, ça pulse, ça bourrine, et l’ombre de l’inévitable Slayer plane pas mal sur l’ensemble de ce live, en faisant abstraction des soli moins effrénés des sieurs King et Hanneman toutefois (à part peut-être sur « Burn », rendons à César ce qui est à Jules…). C’est en place, c’est carré, c’est sans faille.
A tel point qu’on se demande même jusqu’à quel point il n’y aurait pas eu par-ci par-là quelques abus de retouches et autres overdubs d’ailleurs…. Ben oui, quoi : avoir une restitution de son telle que nous l’avons ici tient d’un miracle de production, qui plus est dans le cadre d’un festival d’ailleurs…
Mais ne gâchons pas notre plaisir avec ce type de questions existentielles : Onslaught en live, c’est peut-être pas d’une originalité hallucinante, mais en tous cas, c’est tout bon et c’est bien là le principal, non ?