SOUNDS OF THE I Sounds of the I [ 2009 ] |
||||
CD Durée : 40.33 Style : Jazz prog |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
:: LIRE L'INTERVIEW :: | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 06 octobre 2009 , réalisée par Oceancloud | ||||
« Les sons du moi ». Le patronyme de ce groupe évoquera sans doute des pensées hilarantes chez les fans de La soupe aux choux. Qu’ils sortent immédiatement et ne reviennent plus. Ce trio est l’antithèse parfaite de cet insondable nanard : finesse, introspection, élégance. Retrouvons nous maintenant entre gens de bonne compagnie. Sounds of the I est un trio nous venant de Franche comté, ayant choisi la voie délicate du tout instrumental. Leur patronyme l’annonçait sans doute. Une sorte de voyage dans l’ego, une descente dans le conscient…ou l’inconscient peu importe. Toute parole est donc futile dans cette recherche introspective. Une guitare, une basse, une batterie. Des influences rock, prog, jazz, metal. Point. Pas de claviers, peu d’effets sonores. L’esprit à nu en quelque sorte. Résultent 9 titres pour 40 minutes ô combien nuancés et riches de rebondissements. On pourrait disserter sur l’aspect technique, la cohésion de l’ensemble, l’impression d’improvisation constante, fruits d’une culture jazz très marquée, mais ce serait bien futile. Il vaut mieux s’attarder sur le ressenti, la profondeur du contraste. Et il faut bien avouer que ce disque n’est pas à la portée de tout le monde. La recherche de l’immédiat, l’amour du concis n’ont pas leur place ici. Sounds of the I se veux riche, tortueux, complexe, tourmenté. Une écoute distraite ne saurait occasionner qu’un profond ennui par manque d’accroche sonore marquée (et oui, y a pas de chant !). Mais cet éponyme n’a pas vocation à sonoriser des cages d’escalier mais bien à immerger l’auditeur dans une toile sonore dense et colorée. Il m’a même été difficile de coucher cette prose, tant ce disque demande réflexion pour être compris. Mais le jeu en vaut la chandelle. Ce premier album éponyme n’est pas des plus aisé à dompter, je vous l’accorde. Héritage jazz-fusion et prog oblige, cet opus se dévoile à la persévérance, à l’écoute attentive, à l’immersion. Pour enfin en extraire la moelle. Les ouïes exigeantes et les aventuriers du moi y trouveront leur bonheur. Les autres ne pourront de toute façon jamais comprendre le sens de ce disque. Ni de quoi que soit d’autre j’en ai peur. |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|